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Première rechute.

Alexei Mikhaïlov
Alexei Mikhaïlov
rang alexei
Messages : 38 Je suis arrivé(e) le : 27/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Héritier Niveau Social : Aisé
Lun 4 Juil - 15:06

Première rechute


Giulia Isabella Costello





Cette vie que je menais depuis quelques années me convenait, depuis mon retour et la fin de mon contrat, je regardais mon tatouage qui ne changeait plus, passant mes doigts dessus lentement, regardant dans le vide, je me remémorait quelques souvenirs, mon dernier contrat, mon premier, mes camarades soldats, j’avais réussi à tenir longtemps, très longtemps sans faire de rechute, sans ressentir cette profonde envie en moi d’ôter une vie. Je sirotais ma vodka martini, assis dans mon fauteuil, écoutant cette musique sans vraiment l’entendre, nostalgique de cette période de ma vie, qui m'avait beaucoup apporté, même si c'était surtout un exutoire, un moyen de m'éloigner de la famille un temps, prendre du recul, et faire un bout de chemin de mon côté.

Les affaires de la famille étaient calmes, Kat s’occupait de presque tout, et mon quotidien était parfaitement réglé. Je me levais tôt, entre dix heures et midi quoi, oui bon, je traînais pas mal, mais je me couchais tout le temps à des heures pas possibles, profitant toujours de mes nuits et de mes compagnes jusqu’à épuisement, voulant assouvir ma soif de sexe. Mais au fil des années, cette soif n’était pas le seul tourment qui venait me pourrir la vie, et cette faim de meurtre me revenait lentement. Ce soir, c’est ce que je voulais, tuer quelqu’un, mais je ne pouvais pas faire ça froidement, sortir et tuer la première personne qui croisait mon chemin, il me fallait quelque chose de plausible, un contrat, ou autre chose me permettant de tuer plus facilement, et surtout de le faire contre une compensation, qui allait me permettre de me faire un peu de sous en plus et de pouvoir acheter de l’équipement supplémentaire, et de frimer encore plus.

Je me levais et me dirigeais dans la cuisine, me posant sur mon ilot et ouvrant mon PC, j’accédais au DeepWeb, et cherchais dans les annonces sur Chicago, un contrat pour un assassinat. Il y avait de tout, assassinat de mafieux, je voulais éviter ça, de la petite frappe, ça pourrait être intéressant ça, y’avait même un contrat sur un politicien, et un autre sur un grand patron d’entreprise, je le connaissais lui, la famille travaillait avec lui pour lui acheter du matos informatique. Je trouvais alors une annonce toute récente, qui allait parfaitement correspondre à mes attentes pour cette reprise d’activité. Le commanditaire était un nom américain, July Beckett, il n’y avait pas beaucoup d’informations, mais un numéro à contacter pour justement les avoir.

Il y avait toujours deux types d’annonces, les annonces bien complètes, souvent le pseudonyme du commanditaire était connu, et tout le monde savait qui il était, même si aucune preuve de pouvait être trouvée pour relier la personne au pseudonyme, ce type d’annonces était assez fréquent, sur ce marché et cet internet caché, mais on pouvait trouver aussi de temps en temps des annonces très simples, indiquant juste ‘assassinat’ ou bien ‘coup d’état’ ou ‘attentat’, un pseudonyme inconnu, et un numéro de téléphone, souvent impossible à retracer, pour des contrats un peu plus sportifs, ou plus impactant sur l’environnement et la population. On pouvait trouver des contrats sur des têtes de la mafia, de la police, des hommes politiques hauts placés. Enfin, tout ce qui pouvait provoquer beaucoup de bordel dans la presse ou faire des nœuds dans les ficelles des marionnettistes de cette ville, ou justement, les démêler.

Je saisissais alors mon mobile, un mobile spécialement acheté pour ce travail, et composant le numéro, je me raclais la gorge, puis je prenais ma voix américaine sans le moindre accent, ne voulant pas trahir mon origine, c’était mon premier contrat, me voilà de nouveau entré dans la danse, et Enkey se ferait alors un nom dans le milieu. «- Bonsoir, c’est pour le contrat. Je vous écoute.»
Code by Joy


Bella Costello
Bella Costello
rang bella
Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 19/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Etudiante en Magistrature Niveau Social : Aisé
Lun 4 Juil - 22:41

Première rechute



Il faut dire qu’il y avait ce jeune procureur qui commençait à poser un peu trop de question à Chicago, et qui initiait le mouvement pro-nationaliste qui s’emballait un peu partout dans le pays. Non pas qu’il menace nos affaires directement mais cela laissait entendre une surveillance plus accrue des livraisons extérieures, essentiellement sur les docks. Nous régnions ici surtout par l’argent et l’immobilier, pas de quoi nous inquiéter de fait, j’étais même plutôt pour, mais les affaires étaient les affaires … Ce qui était bon pour nous ne l’était pas forcément pour les autres … Je savais surtout que ce projet de loi inquiétait nos rivaux, et si le mouvement se propageait, je commençais à craindre qu’ils ne s’occupent eux-mêmes de le faire disparaître, faisant taire les protestataires de la manière la plus brutale qui soit.

A l’heure d’aujourd’hui, la popularité de notre ami grimpait en flèche, et son décès déclencherait un vote de soutien pour son projet de loi, tous les élus locaux montreraient leur implication et féliciteraient l’homme à l’initiative de cette opportunité pour Chicago. Ainsi, je ferais d’une pierre deux coups : j’augmenterais les chances de passage en force de la loi auprès des députés du pays, et j’éliminerais un nouveau curieux cherchant à ruiner nos projets personnels. Enfaite, c’était un intérêt commun non ?!

Je souriais donc à l’écoute de ce brave homme interrogé au micro qui soulignait son rôle clef dans la lutte contre les maffias … En plus, il me donnait un avantage tactique évident ! On accuserait évidemment les différents groupes de notre belle ville, et on chercherait donc à obtenir que les valeurs du défunt ne soient pas perdues … En gros, je gagnais sur tous les plans ! Ce qui avait finalement fini d’achever la décision de mon père de m’autoriser à passer par un circuit extérieur pour cela fut le fait que le travail de nos propres hommes pouvait laisser clairement voir d’où venait le coup … Ce qui n’aurait donc pas été bon pour les nôtres. Il commençait à en avoir assez de devoir les faire sortir de prison à cause de leur forte propension à se laisser aller à intimider les mauvaises personnes !

Un mercenaire pourrait arriver à faire ce que je voulais sans nous causer le moindre tord puisqu’extérieur à notre cercle d’influence. Seul l’argent intéressait ce type d’individu, j’avais donc proposé un contrat à la difficulté évidente face à l’absence d’informations données. Un téléphone intraçable plus tard et j’avais tout prévu jusqu’à ma journée de repos pour traiter les appels correspondants ...

C’est donc ainsi que je me retrouvais dans mon sofa, à observer cet idiot donner l’une de ses dernières conférences de presse ! Le téléphone posé à ma droite sonna, je laissais deux ou trois tonalités par habitudes et décrochais d’un ton polaire.

« - Bonsoir. »

La réponse ne se fit pas attendre, et vu le professionnalisme de celle-ci –froide, détachée, indifférente, je souriais encore lorsqu’il, car il s’agissait d’un homme à n’en pas douter, s’interrompit. A la différence de tous les derniers appels, j’eus un bref espoir quant aux capacités de l’inconnu.

« - Le type de contrat est définitif et réclame une intervention rapide, calculée et aucunement accidentelle. Vous avez 24h pour le premier solde, 48 pour le second. Au-delà il sera trop tard. Est-ce que cela vous convient ? »

A dire vrai, une seule autre candidate était arrivée jusqu’à cette question, mais elle n’avait pas pu honorer le délai. Un point négatif car je ne transigeais jamais aux règles et buts que je m’étais fixés. Les autres avaient posé des questions avant que j’ai terminé, ou avaient fourni un CV dont je n’avais rien à faire.
Seul le résultat comptait à mes yeux … Et pour donner les informations suivantes je devais vérifier les qualités de notre potentiel assassin … Rien de bien méchant ; enfaite, tout dépendrait de sa réponse ! Quelques mots peuvent vous apprendre beaucoup plus sur une personne qu’une description détaillée de l’individu !


Alexei Mikhaïlov
Alexei Mikhaïlov
rang alexei
Messages : 38 Je suis arrivé(e) le : 27/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Héritier Niveau Social : Aisé
Sam 9 Juil - 15:04

Première rechute


Giulia Isabella Costello





Une voix froide, distante, une femme à n’en pas douter, certainement mon âge, ou pas loin, mais ce qui m’étonnais, en premier lieu, c’est qu’elle n’utilisait pas de modificateur de voix, ni ne semblait changer volontairement son intonation ou se donner un accent autre que celui que je pouvais discerner, méditerranéen peut-être, ou mexicain, c’était très léger, à peine audible, mais je repérais ce genre de subtilité lorsque j’en avais le besoin, bref, elle me parlait tout simplement et calmement, avec sa propre voix, néanmoins assez froide. Je ne m’attardais pas plus longtemps sur ce premier mot, attendant impatiemment la suite de cette conversation, et ses premières informations concernant ce contrat. Ce qui ne tardait pas à venir, et honnêtement, j’attendais exactement ça. Ce professionnalisme, cette précision, aller à l’essentiel sans perdre de temps. Elle était claire, méticuleuse, et savait parfaitement ce qu’elle voulait, comme si elle avait répété plusieurs fois déjà cette phrase, peut-être avait-elle enchaîné les candidats avant moi et aucun n’avait fait l’affaire.

Un contrat à court terme, il fallait éliminer la cible dans les deux jours, et plus vite c’était fait, mieux c’était. De plus la précision sur le fait que la mort ne devait pas être accidentelle me fît sourire, ce n’était pas ma spécialité, déguiser des meurtres en accidents, et je préférais largement la manière la plus directe, et la plus simple. Du coup, sans hésiter une seconde, je lui confirmais ma volonté à vouloir mener ce contrat à bien.

    «- Oui, ça me convient, ce sera fait cette nuit.»


Je lui répondais avec assurance, lui montrant ma détermination et ma motivation à exécuter ce contrat au plus vite, en même temps, j’avais une envie de tuer, et pas dans une semaine, non, j’avais envie maintenant, et au pire j’aurais pu attendre jusque demain mais pas plus, puis si les informations que la commanditaire me communiquaient étaient assez précises, et qu’elles me permettaient de faire ce boulot tout de suite, j’allais pas m’en priver, et comme ça tout le monde allait être content.

De plus, faire ce travail aussi vite, et si je réussissais, avec efficacité et précision, pourrait clairement me faire un nom dans le métier dès mon premier contrat, et elle pourrait parfaitement avoir besoin de me recontacter si jamais un autre contrat était ouvert, ou bien me conseiller à quelqu’un d’autre. Je faisais donc d’une pierre deux coups, me remettant dans le bain, assouvissant mon envie de meurtre qui était revenue, d’une manière plus ou moins réglo, mais ça restait correct tant que mes cibles ne nuisaient pas fortement à ma famille, ou n’en faisaient pas partie, et d’autre part, je me faisais connaître dans Chicago, il allait me falloir trouver un pseudonyme, cette double vie qui commençait n’allait pas être de tout repos, il me fallait la cacher aux yeux de ma famille, aux yeux de tous, il me fallait rester discret et surtout n’éveiller aucun soupçons.

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Bella Costello
Bella Costello
rang bella
Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 19/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Etudiante en Magistrature Niveau Social : Aisé
Sam 9 Juil - 19:31

Première rechute



Pas un mot superflu, rien de plus que le strict nécessaire … J’avais enfin affaire à un véritable professionnel, cela ne faisait aucun doute. Je cherchais une trace indiquant quelque chose sur l’inconnu, mais je dus reconnaître que ni son ton, si sa voix ne m’éclairaient beaucoup sur lui. J’en fus donc réduite à me fier uniquement à mon instinct. S’il parvenait à résoudre mon problème cette nuit, je gagnais un temps précieux ! Autant lui laisser sa chance de fait, non ?

Je me relevais, puisque décidée, et montait à l’étage alors que je réfléchissais quelques secondes à la suite des événements. Le plus simple était de lui fournir tous les détails en version papier, une rencontre n’était pas envisageable même si cela aurait rendu les explications et les demandes complémentaires bien plus rapides à traiter. J’avais donc déjà préparé une enveloppe en kraft marron, comportant la photo de la cible, son dossier médical, son casier judiciaire –même si celui-ci était vide vu notre candidat, ainsi que tous les détails personnels pouvant aider mon contact à parvenir à mes fins. Rien de bien différents des habitudes lorsqu’on engageait un indépendant …

« - Le casier numéro 11 à Union Station. La clef est scotchée dans le couvercle de la poubelle à l’entrée des vestiaires. Toutes les données nécessaires sont là. Si une question supplémentaire se pose ou un imprévu de dernière minute, je reste joignable. »

Je n’avais pas besoin de rajouter grand-chose d’autre, les faits parlaient d’eux-mêmes … J’avais listé les habitudes quotidienne de la future victime, détaillant son emploi du temps réglé comme une horloge sur une semaine. Je regardais ma montre, sortais un document d’une pochette prise sur mon bureau, et vérifiais d’un coup d’œil l’exactitude de ce que je savais déjà.

« - Votre homme mange ce soir au Belaggio, puis passe une partie de sa soirée dans un bar, avant de rentrer et de travailler jusqu’à tard dans la nuit. Vous avez le choix du moment et de la méthode employée. Votre prix sera accepté à hauteur de l’efficacité de votre travail, il y a-t-il un moyen de paiement qui a votre préférence ? »

Après tout, j’avais préparé plusieurs options, depuis les virements par des comptes fictifs jusqu’aux cash en petites coupures, en passant pour des actions pour un capital boursier … De quoi convenir à tous les désirs potentiels ! Selon ce qu’il favoriserait, je n’avais plus qu’à procéder aux derniers ajustements pour le règlement. Je m’installais donc devant mon ordinateur en l’écoutant, fermant les yeux alors que je m’enfonçais dans les rembourrages du fauteuil. Appréciant étonnamment ce timbre à la fois chaud et distant, je m’arrêtais sur sa manière de prononcer les syllabes, le temps de battement entre deux mots, les intonations marquant la ponctuation … Et lorsqu’il termina sa phrase, j’avais déjà mémorisais le nécessaire pour reconnaître cette manière de s’exprimer.

« - A qui dois-je l’exécution de ce contrat donc ? »

Avec tous ces éléments en ma possession, je n’aurais pas de mal à faire appel à lui si son talent se démontrait ce soir …

Alexei Mikhaïlov
Alexei Mikhaïlov
rang alexei
Messages : 38 Je suis arrivé(e) le : 27/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Héritier Niveau Social : Aisé
Sam 9 Juil - 20:13

Première rechute


Giulia Isabella Costello






Elle était tout aussi méticuleuse et précise que moi, cette femme savait ce qu’elle faisait, et ce n’était pas le premier contrat qu’elle proposait, à mon humble avis, elle gérait ça trop bien pour débuter en même temps que moi. Ce qui me menait à me poser quelques questions à son sujet, qui elle pouvait bien être, qu’est-ce qui la motivait, et bien d’autres, mais il me fallait me recentrer sur le contrat, c’était sa voix peut-être, il se pouvait que je l’ai déjà entendue, déjà écouté, et même, il ne serait pas exclus que je la connaissais.

Elle m’expliquer où trouver le dossier sur ma cible, et comment le récupérer, tout avait été préparé avec un grand soin, pour faciliter l’obtention de ce dossier en évitant le moindre contact, en favorisant l’anonymat mais son nom, -July Beckett- ne me disait vraiment rien, c’était clairement un pseudonyme, je lancerai mes recherche une fois le contrat terminé, j’allais certainement avoir quelques indices supplémentaires, et peut-être une piste sérieuse. Je n’avais pas le besoin de savoir qui elle était, mais ma curiosité maladive me demandait de le faire, je voulais savoir qui me donnait la chance d’assouvir mes pulsion avec une telle confiance, enfin, si on pouvait parler de confiance.

    «- Bien, J'irai dès que vous raccrochez ce téléphone, je récupère les données et commence à m'organiser au mieux pour en terminer au plus vite.»


Tout se passait parfaitement comme prévu, et ma commanditaire avait parfaitement tout prévu et organisé pour me faciliter le boulot, on avait même pas parlé du montant, mais vu son professionnalisme et cet entretien téléphonique, je me doutais que j’allais être grassement payé, mais je pensais aussi que lui montrer que l’argent ne m’intéressait pas, allait pouvoir me trahir, et du coup, je feignais le mercenaire pour brouiller un peu plus les pistes.

    «- Au Belaggio ? intéressant, le genre d’établissement ou personne ne pense être en danger, première piste intéressante. Dites-moi, combien si je le tue ce soir ?»


Je disais ça l’air de rien, mais en fait jamais je n’aurais fait ça là-bas, j’étais connu dans ce restaurant et je ne voulais pas me faire repérer, donc le bar était une solution, car rarement les bars sont équipé de vidéosurveillance, ou bien chez lui, bien plus tard, je pesais le pour et le contre, cherchant l’endroit le plus adapté et le plus facile.

Au bar, du monde, de la bière ou autre boisson, donc un petit stage aux toilettes, une balle dans la nuque, rapide et efficace, ça dépendra du monde qui’il allait y avoir et de la configuration de l’établissement.

Chez lui, plus difficile d’accès certainement, mais une fois entré, c’est terminé, à cette heure-ci il sera le seul debout et je devrais pouvoir m’infiltrer en évitant les systèmes de surveillance, et les chiens, si jamais.

    «- Je préfère en liquide, une consigne à la gare, ou n’importe quoi dans le genre. Je pense pouvoir vous faire confiance, et au pire, je saurais vous retrouver.»


La question du moyen de paiement ne se posait même pas, je me voyais pas lui donner mon numéro de compte, et ouvrir un compte offshore, j’avais pas le temps, mais ça pourrait être une bonne solution pour la suite de mes contrats, et du coup, je pense que c’est ce que j’allais faire après ce contrat. Il me faudra un pseudonyme, mais un pseudonyme autre que celui-ci : «- Appelez-moi Enkey.». Pseudonyme qui me restait en mémoire depuis ce jour, ce dernier nom, ces derniers mots prononcé par Dimitri alors qu’il m’implorait.

    «- Autre chose ? Tout est réglé ou j’ai d’autres infos à entendre ?»


Me remémorant la soirée qu’elle m’avait décrite, je cherchais, me repassant en boucle chaque moment, chaque instant, cherchant le moment le plus propice à un assassinat, peut-être pendant le trajet de retour, dans les toilettes du bar, peut-être avant ça même, avant qu’il entre au Belaggio, sinon piéger et faire sauter sa maison, ce qui impliquerait quelques frais, j’avais une masse d’idées qui se chamboulaient dans ma tête, et je savais que l’une d’elle était parfaite.


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Bella Costello
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rang bella
Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 19/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Etudiante en Magistrature Niveau Social : Aisé
Dim 24 Juil - 16:46

Première rechute



Le fait qu’il soulève des éléments aussi inutiles lors de notre conversation éveilla ma curiosité, comment était-il passé des quelques mots nécessaires à ces phrases banales sur le restaurant ?! Autant dire que cela piqua mon intérêt, surprenant ce que je pensais avoir compris du personnage au bout du fil. Je ne doutais pas spécialement de ses aptitudes, mais plutôt de ses motivations, la question était donc de déterminer exactement qui était cet homme !

Et puis alors que j’allais laisser pointer mon impatience au téléphone, il finit par poser une question laissant peu de place aux suppositions quant à ce qui comptait pour lui, si l’on pouvait ainsi parler d’argent ! Je laissais un soupir m’échapper tandis que je réfléchissais au sens pouvant se dissimuler derrière ses paroles … La déception prit une place légèrement plus importante que prévu alors que je songeais que j’aurais aimé avoir enfin affaire à quelqu’un qui n’ai pas de problème avec l’argent !

« - J’imagine qu’en fonction des résultats obtenus je peux vous proposer un demi-million si vous y parvenez ce soir. »

Je fermais à nouveau les yeux à l’écoute de son exigence suivante concernant le moyen de paiement, réfléchissant seulement quelques secondes au lieu de la transaction, ce qui réclamerait une attention particulière aux détails et serait définie par une réalisation optimale du contrat.

« - Je vous propose donc les deux cent cinquante mille minimum dès que j’aurais pu attester de l’exécution de l’opération, et dès que j’aurais confirmation que tous les détails demandés auront été respectés vous aurez la seconde partie du paiement. Cela vous convient ? »

Après tout, dès qu’il aurait connaissance de la cible, il ne devrait techniquement pas négliger ses efforts pour accomplir sa mission correctement, et un demi-million n’était que le strict minimum que j’étais prête à envisager de verser. En réalité, selon l’efficacité de son travail, je pourrais le payer davantage, mais la somme énoncée n’était qu’une façon de vérifier à qui j’avais affaire. Un amateur ne poserait aucune condition particulière vu le nombre de zéro, un professionnel vérifierait d’abord le contenu de l’enveloppe avant de me rappeler pour régler les derniers détails …

Je souris donc à l’écoute de ses derniers mots, il n’avait pas reparlé d’argent, un bon point pour lui, il pouvait toujours y revenir plus tard bien entendu, mais cela dépendrait totalement de ce qui l’intéressait vraiment au fond, après tout, un demi-million de dollars était un montant substantiel pour la plus grande majorité des habitants de ce pays !

« - Vous savez a quel numéro rappeler si une information vous manque ou si vous voulez revérifier un point du contrat, donc je pense que nous en avons fini pour le moment, Enkey. »

Un pseudonyme inhabituel, qui m’arracha une grimace devant les tonalités peu communes à ma langue préférée ! Mais je ne me laissais pas démontée, lui souhaitant une bonne soirée et allant jusqu’à ajouter un « A très vite » légèrement superflu … Avant de me relever en raccrochant pour aller me préparer le café nécessaire à tenir bon pour la nuit et la journée à venir …

Alexei Mikhaïlov
Alexei Mikhaïlov
rang alexei
Messages : 38 Je suis arrivé(e) le : 27/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Héritier Niveau Social : Aisé
Mer 27 Juil - 16:17

Première rechute


Giulia Isabella Costello






    «- Un demi-million, ça me va.»


L’argent n’avait pas vraiment un grand intérêt pour moi, j’en avais à ne plus savoir qu’en faire. Mais je ne pouvais pas me montrer aussi désintéressé par le paiement que je l’étais, ça aurait pu éveiller quelques soupçons. Je ne voulais pas non plus en faire trop, je ne voulais pas négocier pour avoir l’air d’un tueur comme un autre. J’acceptais, sachant le prix raisonnable vu la cible.

    «- Oui bien sûr, comme convenu. Tout sera bouclé avant minuit ce soir de toute façon, vous avez ma garantie. Je n’aime pas faire perdre leur temps à mes clients, et moi-même, je déteste faire traîner.»


Elle était très professionnelle, rigoureuse et minutieuse, et au ton de sa voix, et à ce qu’elle me disait et me demandait, elle semblait un peu me tester. Ce que je pouvais comprendre. Quand on entrait en contact avec un tueur pour la première fois, on devait s’assurer de ses capacités, ses motivations. Car il était rare, mais pas impossible, de trouver des tueurs, qui cherchaient à découvrir qui les avait employés, et cherchaient à obtenir plus pour cette information auprès de la cible elle-même, ce genre de magouille arrivait de temps en temps, ce qui expliquait la prudence de certains commanditaires, anonymat, enquête sur les tueurs engagés, etc.

Toutes les conditions avaient été posées, les détails aussi, il ne me restait plus qu’à trouver cette enveloppe, vérifier son contenu, et préparer ma soirée. Je me sentais bien, excité par l’envie de reprendre cette activité qui m’avait tant manquée.

    «- Oui, très bien, je vous recontacte au moindre soucis, ou sinon, quand la cible aura été éliminée.»


Je raccrochais, sans dire un mot de plus. Je m’habillais de mon blouson de motard noir, par-dessus une tenue somme toute classique, et tout dans le noir bien entendu. Puis je me hâtais, grimpant sur ma moto, et mettant mon casque à visière teintée, mes gants. On ne voyait rien d’autre qu’un homme habillé en noir, sans possibilité de distinguer son visage, la couleur de sa peau, rien de très flagrant. Même ma moto avait de fausses plaques, je n’étais pas identifiable, donc serein.

J’arrivais donc à la gare, récupérant cette enveloppe, que je glissais dans mon blouson, et je repartais aussitôt. Je me doutais qu’une personne pouvait m’espionner à ce moment précis, un des hommes de mains de cette ‘July’ certainement, alors je n’avais pas retiré mon casque, et j’avais été très bref. Montrant un certain professionnalisme, une certaine assurance dans mes gestes.

Arrivant au parking, je m’asseyais sur ma moto, allumant le contact, prêt à partir, et j’ouvrais cette enveloppe, jetant un bref regard autour de moi pour vérifier que je n’étais pas observé ou suivi, mais rien ne semblait le faire croire. J’étudiais le dossier, et je voyais donc l’adresse de la cible, l’adresse du restaurant, puis du bar, et sur mon mobile, je regardais mon GPS pour étudier le trajet, et trouver une opportunité intéressante pour passer à l’acte. Je comptais clairement le tuer soit sur le parking, soit à un feu rouge. J’avais un énorme avantage d’avoir une tenue qui me camouflait, me permettant alors de passer à l’acte en public, mais surtout une moto qui allait me donner la possibilité de fuir très facilement.

[•••]

Et c’est ce qu’il s’était passé. J’avais été patient, et j’avais attendu qu’il ressorte du restaurant, et je l’avais suivi. Il se dirigeait soit chez lui, fatigué, soit au bar, envieux de prolonger sa soirée, mais ce trajet-là n’avait pas dépassé le premier feu rouge. Arrêté à côté de lui, j’avais parfaitement identifié ma cible, puis j’avais sorti mon revolver silencieux, et avait tiré une première balle dans sa tête, qui l’avait fait basculer sur le côté passager. Voulant m’assurer qu’il était bien mort, je tirais sur sa veste avec mon gant pour le refaire basculer vers moi, et sa tête dodelinait, sans vie, les yeux ouverts, et un superbe trou dégoulinant de sang sur la tempe. Par sécurité, j’en mettais une seconde dans l’oeil. Puis je fuyais.

Quelle extase, quel pur moment de folie, cette adrénaline que je ressentais était délicieuse. L’instant était court, mais si bon. Comme ça m’avait manqué, mon cœur palpitait, je sentais les battements de mon cœur dans mes tempes, mon souffle était court, et j’avais le torse gonflé d’excitation.

Rue déserte, silencieuse, le feu passait au vert, rien ne bougeait. Le vrombissement du moteur seul arrivait à percer ce calme, j’étais déjà loin. Je ne rentrais pas directement chez moi, je me dirigeais dans un pub, voulant me détendre un peu avant de rentrer. Je posais la moto juste devant, le casque sur le réservoir. Je prenais place en terrasse, il faisait bon, et le ciel était magnifique, dommage que les lumières agressives de la ville nous cachaient les étoiles. Je commandais une bière bien fraîche, pendant que je retirais mes gants, épargnés par la moindre goutte de sang, et ouvrais ma veste.

Me délectant de cette bonne bière, je contactais ‘July’, ne faisant même pas attention à l’heure qu’il était. Il s’était passé quoi, peut-être trois ou quatre heures depuis que l’on avait raccroché, elle allait être surprise de mon appel aussi rapide, mais j’espérais aussi qu’elle allait être satisfaite. A part si elle m’avait fait suivre, elle n’avait aucun moyen de vérifier mes dires, et devait certainement attendre que ça fasse la une des journaux de lendemain, ou que ça soit diffusé à la télé, mais j’avais eu ce que je voulais, je pouvais être patient pour le paiement, ça n’était pas important du tout.

    «- Ici Enkey, c’est fait.»


Je raccrochais, sachant très bien qu’elle devait vérifier le tout avant de me recontacter et de me donner mon dû. La pression retombait lentement, mon cœur reprenant un rythme correct, mon souffle se faisant bien plus calme, je reprenais mes esprits, satisfait, comblé. Tout ce qu’il me manquait pour que la soirée fût parfaite, c’était une bonne baise, et je ne savais pas du tout où j’allais me retrouver pour chercher ça.

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