Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 28/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Mercenaire Niveau Social : Limité
Lun 4 Juil - 22:55
Toutes informations à son prix...
Trois jours c’était écouler depuis mon arriver en ville et même si j’avais été approché une fois pour du travail, c’était toujours insuffisant pour que je m’en contente. Quand on avait été habitué à toujours être en mouvement, à enchaîner les missions les unes après les autres, on ressentait un vide immense lorsqu’on se retrouvait au chômage ; pour certains c’était même signé leur arrêt de mort, la déprime les saisissait et ils commettaient l’irréparable. Il me fallait donc trouver des informations sur la vie locale, les différents employeurs possibles ainsi que les petites règles essentielles à connaître pour ne pas se retrouver avec une cible accrocher au dos.
Du coup mon emploi du temps de la journée était tout trouver, une fois ma séance d’entrainement quotidienne accomplis suivit d’un rapide passage à la douche pour sentir le propre, je sortis de ma valise de quoi m’habiller. Le choix fut rapide car ma garde-robe était assez réduite, c’était autant un avantage pour faire les valises qu’un inconvénient pour les soirées mondaine, surtout quand les trois-quarts de vos fringues présentaient des marques d’usures : manches élimés, genoux troué, accros et autres signes témoignant de leur ancienneté. Mon choix se porta sur un t-shirt à manche longue gris et un jean délaver et une fois l’ensemble enfiler il ne me fallut que quelques minutes pour prendre le nécessaire et quitter mon appart.
Tout en dévalant les marches des escaliers de mon immeuble je pris le temps de la réflexion sur le lieu où je pourrais éventuellement trouver des infos, je doutais franchement mon bonheur dans le centre-ville, à la limite si j’avais une adresse ça aurait pu se faire mais ce n’était pas le cas, je pouvais tenter ma chance dans l’un des autres quartiers pauvres de la ville mais là encore je risquais de chercher longtemps avant de trouver quoi que ce soit. Alors que j’arrivais enfin en bas quelques choses me revint en mémoire, mon pote de régiment qui m’avait envoyé ici m’avait parler d’un endroit neutre ou quelque chose comme ça, censé permettre des échanges « pacifique » entre mafieux et autres pourritures de la ville.
Marquant l’arrêt devant le bâtiment j’essayais de me rappeler de quel endroit il était question ; depuis quinze ans je faisais tout pour faire travailler ma mémoire, mon amnésie avait été ma hantise et j’avais décidé que plus jamais cela ne m’arriverait, utilisant toutes sorte de techniques et d’astuces pour retenir et utiliser ce que j’apprenais, réalisant régulièrement des petits exercices pour faire travailler ma mémoire, me chronométrant même parfois par défis personnel. Tandis que je ruminais ces pensées l’endroit me revint soudainement en tête, il s’agissait d’un pub Irlandais du port, il n’avait pas mentionné le nom mais de ce qu’il avait dit, sa réputation suffisait à ce qu’il soit impossible de le confondre, rajoutant que je n’aurais qu’à suivre les malfrats qui s’y rendaient pour y être à l’abri.
Le port donc… Ce serait la première fois que j’y mettrais les pieds et pour commencer j’avais besoin de savoir où aller. Sans perdre de temps je pris la direction de l’arrêt de bus le plus proche, la carte des lignes m’indiquerait tout de suite si l’une d’elle allait en direction du port et cela me ferais gagner un temps précieux. A peine deux cent mètres plus loin je trouvais mon bonheur et j’étais chanceux car il y avait effectivement un arrêt pour Bridgeport, bon il me faudrait faire une correspondance mais c’était loin d’être la mort, j’aurais simplement besoin d’un peu de patience.
En moins d’une demi-heure j’arrivais enfin sur les quais, les « docks » comme les marins les appelaient, il y flottait une odeur de poissons et les bâtiments se composaient pour beaucoup d’entrepôts maritimes ou de hangars à bateaux ; je fus surpris de constater que ce quartier semblait plus vivant que le mien et je me demandais si cela était dû à la pêche ou si cela avait un lien avec les affaires et autres contrats officieux qui s’y déroulait ; cela dit j’avais à faire, il fallait que je trouve un endroit dont j’avais entendu parler sans pour autant en connaitre le nom. Sur le moment je n’y avais pas prêter plus d’attention que cela, après tout une information aussi minime qu’un nom de bar était quelque chose de dérisoire, mais lorsque je jetais un œil à la ronde je m’aperçus que les tripots étaient monnaies courantes sur les docks et qu’il me faudrait interroger les bonnes personnes si je ne voulais pas y passer la journée.
Ma première tentative fut un échec, le marin à qui je m’adressait m’ignora littéralement en continuant son chemin et je ne fus pas mieux accueillit par le second qui me lança un regard noir avant de s’en retourner à ses occupations. Bien sûr j’aurais pu les rendre plus… coopératifs mais je doutais fortement qu’après ça je sois reçu avec des fleurs, hors s’il y avait bien une chose qu’il valait mieux éviter quand on était mercenaire, c’était de se mettre à dos les informateurs et potentiels employeurs de la ville. Reprenant mes investigations j’aperçut un costard cravate, ce dernier affichait un ensemble trois pièces de luxe et tranchais complètement du reste de la foules, mon petit doigt me disait que ce type aurait sûrement la réponse à ma question mais plutôt que de la lui poser je me contentais de le suivre de loin pour voir si à tout hasard il ne s’y rendait pas.
Je le suivis donc à son insu pendant près d’une vingtaine de minutes, m’arrêtant à chaque fois que celui-ci s’extasiait sur sa montre ou qu’il engueulait un pauvre type qui venait de le bousculer, je commençais même à me demander si je n’avais pas commis une erreur et que ce dernier se rendait tout simplement à un rendez-vous quelconque et c’est au moment où j’accélérais le pas pour l’intercepter que j’aperçut un pub un peu plus loin dans la rue. De l’extérieur il n’avait rien de particulier et je serais sans doute passé devant un nombre incalculable de fois sans y prêter attention, pourtant après que le costard s’y soit introduit, je remarquais que la plupart des clients qui y entrait était relativement mieux sapé que les ouvriers du coin, il me semblait même qu’aucuns marins ne s’aventurais jusqu’ici allant jusqu’à emprunter le trottoir d’en face pour circuler.
L’enseigne m’appris qu’il s’agissait du « Dal Riata » un nom qui me sembla bien mal approprié pour un bar irlandais tant il sonnait italien mais qu’à cela ne tienne, je poussais la porte de l’établissement et y entrais à mon tour. Le lieu était pour le moins charmant, loin de l’idée que je me faisais encore une fois d’un pub irlandais ; pas de table renversée, ni de rouquins balourds se frappant joyeusement à coups de matraque ou encore le bruit de choppe de pinte s’entre choquant saluer par des airs celtiques. Non l’endroit était calme tout comme les consommateurs, chacun parlait à voix basse de peur d’être entendu par les voisins d’à côté et le peu d’alcool qui circulait était consommé avec modération. Les regards convergèrent vers durant les trente premières secondes de mon arrivé puis je fus ignorée ce qui me laissa le champ libre pour rejoindre le comptoir et commander un jus de fruit à la charmante barmaid qui me ne m’avait pas quitté des yeux contrairement aux autres.
Bonjour à vous Mlle. Serait-il possible d’avoir un jus de fruit ? Je meurs de soif !
Il s’agissait d’une entrée en matière assez légère mais la moindre des politesses était de saluer mon hôtesse avant de devenir trop curieux.
Messages : 30 Je suis arrivé(e) le : 17/06/2016 Actuellement je suis : veuve Je travaille comme : Gérante du Dal Riata & Chef de la zone neutre Niveau Social : on s'en sort plutôt pas mal
Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 28/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Mercenaire Niveau Social : Limité
Mar 5 Juil - 14:52
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Mon hôtesse me servit avec une rapidité exemplaire, ajoutant même une de ces petites ombrelles en bois pour rendre l’ensemble plus conviviale ; remarquant les petits morceaux de pulpes flottant dans le verre j’en déduisit qu’il s’agissait en plus d’un jus pressé, ce qui ajoutait à la bonne impression que je me faisais de l’établissement et de sa propriétaire. Celle-ci n’avait pas perdu son temps et c’était présenter à moi, me dévisageant sans masqué la curiosité qui l’animait alors ; l’observant également, j’eut un petit sourire amusé notant au passage sa lèvre boursoufflé et fendu témoin d’une nuit agité. D’un petit signe de tête je la questionnais, buvant par la même occasion une gorgé de jus de fruit en écoutant sa réponse tandis que de son côté elle sortait une poche de froid pour aider sa lèvre à dégonflé. Son excuse était plutôt bien trouvée mais elle manquait de sincérité à mon goût ; cependant je ne m’en formalisais pas nous avions tous nos petits secrets et celui-ci ne me semblait pas être du genre à mériter des explications, après tout la vie de gérante de bar devait être loin de la vie paisible que l’on imaginait.
Elle acheva sa phrase par une questions à mon sujet, orientant délibérément la conversation sur ce qui la travaillait visiblement depuis mon arrivé dans son établissement. Il était vrai que je n’avais pas encore une seule fois ouvert la bouche pour parler et cela en agaçait généralement certains mais lors d’une première rencontre j’aimais prendre mon temps et apprendre à découvrir les autres par leurs petites manies, en cela je fus légèrement déçu par mon hôtesse, cela utilisait des gestes mesurer et n’avait pas fait grand-chose de plus que de me servir ma boisson, ne semblant pas se préoccuper des autres clients pour le moment. Prenant une courte inspiration je me décidais finalement à parler et de lui répondre car à force de la dévisager elle finirait soit par croire que je la matais soit elle finirait par penser que j’étais muait, ce qui dans le deuxième cas était faux.
Enchanté Miss O’Ceallaigh ! Et merci bien pour votre jus d’orange pressé un vrai régal en bouche.
Je la gratifiais d’un sourire sincère en lui levant mon verre avant de poursuivre.
Pour répondre à votre question, je suis plein de chose… un clin d’œil m’échappa et je repris aussitôt. Pour commencer je m’appelle Doe, Salomon Doe et à dire vrai je viens tout juste d’emménager en ville.
Je marquais un arrêt pour boire une seconde gorgé tout en la dévisageant, ses yeux bleus ne me lâchaient pas d’une semelle et j’avais l’impression que si elle en avait été capable elle aurait tenté de lire dans mes pensées. Maintenant que j’y pensait, elle ne ressemblait en rien au stéréotype Irlandais, ses cheveux étaient bruns et sa peau bien que blanche était loin d’être pâle ; je bloquais ainsi sur ces particularités génétique qui me troublaient toujours autant, me remémorant même cette petite fille albinos que j’avais un jour croisé en Somalie, elle avait été la seule rescapé de son village ce jour-là, car les soldats qui avait attaqué l’avait prise pour une petite prisonnière et ne c’était pas préoccuper d’elle, la laissant ainsi assister au massacre de sa famille et de ses amis totalement impuissant…
Après un moment beaucoup trop long à divaguer de la sorte je repris mes esprits pour revenir à l’instant présent, posant mon verre sur le comptoir je repris ma présentation.
Humm… Où en étais-je… Ah oui… Donc je viens d’arriver en ville et l’on m’a assuré que les personnes disposant de… compétences particulières, pouvaient trouver du travail dans votre établissement.
Elle ne cilla pas continuant à m’observer pour me détailler tout en appliquant encore de la glace sur sa plaie. J’étais déterminer à ne pas repartir bredouille et j’attendais donc de voir si elle finirait par me répondre, jouant avec mon verre en faisant glisser un doigt sur son rebord.
S’il vous faut plus d’explication n’hésitez pas à me questionner par contre je me sentirais idiot si jamais je m’étais trompé de bar…
J’étais maintenant pendu à ses lèvres, attendant de voir si j’avais perdu ma matinée ainsi que deux dollars de ticket de bus ou si le vent allait enfin tourner pour moi.
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Mar 12 Juil - 17:16
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Malgré mon air sérieux et impassible un soupir intérieur m’apaisa, mon instinct ne m’avait pas trompé et j’avais trouvé le bar que je recherchais, restait à trouver les réponses à mes questions et visiblement je n’avais pas fini de m’en poser avec mon hôtesse. Elle voulait savoir ce que je savais de la ville et même de son établissement, la pauvre risquait d’être bien surprise voir même déçu par ma réponse mais c’était le passage obligé semblait-il. J’haussais donc les épaules en grimaçant légèrement une moue innocente tout en lui répondant.
Ce que je sais… Euh et bien à dire vrai, rien ! Je ne sais rien sur votre bar si ce n’est ce que je vous ai dit il y a un instant et concernant cette ville j’en sais encore moins.
Syara semblait incrédule, se demandant sans doute comment quelqu’un pouvait venir ici sans prendre un minimum d’information avant de se jeter au milieu d’une ville aussi dangereuse. Elle n’avait cessé de me jauger du regard, tentant de se faire une vague idée du genre d’homme que j’étais et des raisons qui m’avait poussé à venir ici.
Humm... A dire vrai c’est un ancien camarade de régiment qui m’a dit que je trouverais à coups sûr du boulot ici, mais sans me donner plus de détails sur le pourquoi ou le comment… Je sais juste une chose, enfin c’est surtout quelque chose qui m’est arrivé il y a quelques jours… J’ai été « aborder » par une certaine Giulia Costello pour un éventuel recrutement mais je doute lui avoir fait bonne impression… Depuis personne n’a voulu me parler d’elle ou de qui que ce soit en rapport avec elle, j’imagine donc qu’il s’agit d’un gros poisson…
Le visage de la barmaid était devenu indescriptible et je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, j’étais conscient que ma réponse était somme toute assez légère mais je ne savais pas à quel point j’allais passer pour un con. Ce n’était pas dans mes habitudes de partir la fleur au fusil vers l’inconnu mais comme on disait, « nécessité fait loi »… Je manquais cruellement d’argent et le peu qu’il me restait n’aurait pas suffi le temps que je récolte les informations nécessaires, j’étais prêt à commettre des crimes mais pas quand d’autres solutions existaient.
J’arrêtais donc de jouer avec mon verre, attendant le sermon ou l’éclat de rire de la patronne devant ma bêtise, me demandant bien ce qui m’agacerai le plus tandis qu’elle buvait par à-coups de nouvelle gorgée de sa boisson.
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Jeu 14 Juil - 8:29
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Qu’allais-je faire ? C’était là visiblement que résidait toute la question… Le flot d’information que venait de me fournir Syara m’avais presque donné le tournis mais j’y voyait un peu plus clair à présent.
Dans quel merdier tu m’as envoyé Mitch…
Penser à lui et à toutes les saloperies que j’aurais aimé lui faire pour me venger de m’avoir envoyé dans un enfer pareil était inutile surtout qu’à bien y réfléchir je serais certainement venu ici même s’il m’avait tout expliquer. Jouant avec mon verre je pris quelques secondes de réflexion avant de lui répondre.
J’avais assimilé aussi rapidement que possible ce qu’elle m’expliquait à mesure que je l’écoutais, le plus important avait été d’apprendre qu’il y avait trois familles mafieuses et pour lesquels je pouvais potentiellement travailler, Syara avait également mentionner le fait que sa famille avait un jour régner mais que désormais ils c’étaient retiré sur le banc de touche et je doutais que cela ait été uniquement due à leur bonté d’âme mais cela n’importait guère pour le moment. Parallèlement à cela je devais prendre en considération que les Italiens avaient été les plus rapide à m’approcher, pour quelles raisons les autres ne l’avaient pas encore fait je l’ignorais et plusieurs réponses étaient possible à cette question par exemple le simple fait qu’ils n’est besoin d’engagé personne pour le moment ou encore qu’ils n’avaient pas accès aux même informations que la mafia Italienne.
Bref j’étais donc coincé le cul entre trois chaises, moi qui aimais les sports extrêmes j’étais servi ! Était-il réellement possible de travailler pour trois employeurs différents, à remplir différent contrat allant du simple gardiennage à l’assassinat sans qu’aucun ne veuille me faire la peau au final ? J’en doutait fortement mais après tout c’était les risques du métier et quand on tuait pour de l’argent il fallait inévitablement se dire que sa tête finirait elle aussi par être mise à prix.
Maugréant une dernière fois pour la forme, je levais mon verre pour boire une gorgée puis reportant enfin mon regard sur la patronne, je lui répondis.
Eh bien c’est une question assez corsé je dois l’avouer mais je pense que je vais rester indépendant. Même si les risques de finir au fond du fleuve ou dans une chape de béton sont élever il faut savoir prendre des risques parfois. Et ce n’est certainement pas eux qui vont m’effrayer… d’autant que je suis déjà suffisamment parano, l’être un peu plus ne me changeras pas la vie.
Tandis que je la fixais je remarquais qu’elle n’avait pas arrêter de sourire depuis tout à l’heure, sauf à de rare moment où une vague expression de tristesse avait voilé son visage mais elle c’était toujours reprise. Si elle n’en avait pas les caractéristiques physique, Syara semblait néanmoins avoir hériter du caractère Irlandais de ses ancêtres et je ne doutais pas qu’elle avait dû faire face à pas mal de difficulté dans sa vie. Etre indépendant signifiait aussi que je pourrais travailler pour elle et je m’en réjouissais d’avance, même s’il me restait deux-trois questions à lui posais je doutais qu’elle soit l’employeur la plus dangereuse que j’aurais ici.
De fait, si j’ai bien saisi, être indépendant me permettrais également de bossé pour toi, non ? c’était une question toute rhétorique mais je n’avais pas trouvé de meilleur entré en matière pour en venir à mes questions. Du coup et si cela ne te dérange pas bien sûr… J’aimerais en apprendre un peu plus sur toi, enfin ta famille et les raisons dont tu ne m'as pas parler concernant ce retrait des affaires mafieuse…
C’était sacrément couillu de ma part de posé une question pareille et moins de vingt minutes après le début de notre conversation mais j’étais curieux et cela lui permettait à elle aussi de voir à qui elle avait à faire. Durant un bref instant j’eu la net impression que son visage se fermait laissant juste transparaître un regard glacial devant tant d’audace, sans perdre de temps je repris la parole.
Bien évidemment c’est donnant donnant… Tu dois certainement te poser un paquet de questions à mon sujet et j’y répondrais sans détour pour autant que je le peux ! J’étais vraiment con quand je le voulais et je me demandais à quel point je l’avais été. Tiens pour commencer tu as certainement dû te demander si je portais un pseudo ou pas… La réponse est non, je porte ce nom et ce prénom depuis une quinzaine d’année maintenant… J’ai été retrouvé dans un désert à moitié mort et à mon réveil je n’avais aucun souvenir de mon passé…
J’avais parlé avec une certaine tristesse dans la voix, non pas que cela me désolait mais à chaque fois que j’évoquais le sujet, une sensation de vide et de manque m’envahissait, comme si mon corps se souvenait de ce que mon cerveau avait oublier… Avais-je eut une femme ? Un enfant ? Une maison ? Est-ce que j’étais encore étudiant ? Autant de questions que je m’étais posé sans réponses, les empreintes et la correspondance faciale n’avaient rien donner à l’époque et j’avais alors tourné le dos à un passé qui ne voulait plus de moi.
J’espérais que ce début de confidence la mettrait à l’aise et l’inciterait à me parler mais même si dans le pire des cas elle s’y refusait cela ne m’avait rien coûté.
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