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Salomon Doe
Salomon Doe
Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 28/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Mercenaire Niveau Social : Limité
Lun 4 Juil - 22:55

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Trois jours c’était écouler depuis mon arriver en ville et même si j’avais été approché une fois pour du travail, c’était toujours insuffisant pour que je m’en contente. Quand on avait été habitué à toujours être en mouvement, à enchaîner les missions les unes après les autres, on ressentait un vide immense lorsqu’on se retrouvait au chômage ; pour certains c’était même signé leur arrêt de mort, la déprime les saisissait et ils commettaient l’irréparable. Il me fallait donc trouver des informations sur la vie locale, les différents employeurs possibles ainsi que les petites règles essentielles à connaître pour ne pas se retrouver avec une cible accrocher au dos.

Du coup mon emploi du temps de la journée était tout trouver, une fois ma séance d’entrainement quotidienne accomplis suivit d’un rapide passage à la douche pour sentir le propre, je sortis de ma valise de quoi m’habiller. Le choix fut rapide car ma garde-robe était assez réduite, c’était autant un avantage pour faire les valises qu’un inconvénient pour les soirées mondaine, surtout quand les trois-quarts de vos fringues présentaient des marques d’usures : manches élimés, genoux troué, accros et autres signes témoignant de leur ancienneté. Mon choix se porta sur un t-shirt à manche longue gris et un jean délaver et une fois l’ensemble enfiler il ne me fallut que quelques minutes pour prendre le nécessaire et quitter mon appart.

Tout en dévalant les marches des escaliers de mon immeuble je pris le temps de la réflexion sur le lieu où je pourrais éventuellement trouver des infos, je doutais franchement mon bonheur dans le centre-ville, à la limite si j’avais une adresse ça aurait pu se faire mais ce n’était pas le cas, je pouvais tenter ma chance dans l’un des autres quartiers pauvres de la ville mais là encore je risquais de chercher longtemps avant de trouver quoi que ce soit. Alors que j’arrivais enfin en bas quelques choses me revint en mémoire, mon pote de régiment qui m’avait envoyé ici m’avait parler d’un endroit neutre ou quelque chose comme ça, censé permettre des échanges « pacifique » entre mafieux et autres pourritures de la ville.

Marquant l’arrêt devant le bâtiment j’essayais de me rappeler de quel endroit il était question ; depuis quinze ans je faisais tout pour faire travailler ma mémoire, mon amnésie avait été ma hantise et j’avais décidé que plus jamais cela ne m’arriverait, utilisant toutes sorte de techniques et d’astuces pour retenir et utiliser ce que j’apprenais, réalisant régulièrement des petits exercices pour faire travailler ma mémoire, me chronométrant même parfois par défis personnel. Tandis que je ruminais ces pensées l’endroit me revint soudainement en tête, il s’agissait d’un pub Irlandais du port, il n’avait pas mentionné le nom mais de ce qu’il avait dit, sa réputation suffisait à ce qu’il soit impossible de le confondre, rajoutant que je n’aurais qu’à suivre les malfrats qui s’y rendaient pour y être à l’abri.

Le port donc… Ce serait la première fois que j’y mettrais les pieds et pour commencer j’avais besoin de savoir où aller. Sans perdre de temps je pris la direction de l’arrêt de bus le plus proche, la carte des lignes m’indiquerait tout de suite si l’une d’elle allait en direction du port et cela me ferais gagner un temps précieux. A peine deux cent mètres plus loin je trouvais mon bonheur et j’étais chanceux car il y avait effectivement un arrêt pour Bridgeport, bon il me faudrait faire une correspondance mais c’était loin d’être la mort, j’aurais simplement besoin d’un peu de patience.

En moins d’une demi-heure j’arrivais enfin sur les quais, les « docks » comme les marins les appelaient, il y flottait une odeur de poissons et les bâtiments se composaient pour beaucoup d’entrepôts maritimes ou de hangars à bateaux ; je fus surpris de constater que ce quartier semblait plus vivant que le mien et je me demandais si cela était dû à la pêche ou si cela avait un lien avec les affaires et autres contrats officieux qui s’y déroulait ; cela dit j’avais à faire, il fallait que je trouve un endroit dont j’avais entendu parler sans pour autant en connaitre le nom. Sur le moment je n’y avais pas prêter plus d’attention que cela, après tout une information aussi minime qu’un nom de bar était quelque chose de dérisoire, mais lorsque je jetais un œil à la ronde je m’aperçus que les tripots étaient monnaies courantes sur les docks et qu’il me faudrait interroger les bonnes personnes si je ne voulais pas y passer la journée.

Ma première tentative fut un échec, le marin à qui je m’adressait m’ignora littéralement en continuant son chemin et je ne fus pas mieux accueillit par le second qui me lança un regard noir avant de s’en retourner à ses occupations. Bien sûr j’aurais pu les rendre plus… coopératifs mais je doutais fortement qu’après ça je sois reçu avec des fleurs, hors s’il y avait bien une chose qu’il valait mieux éviter quand on était mercenaire, c’était de se mettre à dos les informateurs et potentiels employeurs de la ville. Reprenant mes investigations j’aperçut un costard cravate, ce dernier affichait un ensemble trois pièces de luxe et tranchais complètement du reste de la foules, mon petit doigt me disait que ce type aurait sûrement la réponse à ma question mais plutôt que de la lui poser je me contentais de le suivre de loin pour voir si à tout hasard il ne s’y rendait pas.

Je le suivis donc à son insu pendant près d’une vingtaine de minutes, m’arrêtant à chaque fois que celui-ci s’extasiait sur sa montre ou qu’il engueulait un pauvre type qui venait de le bousculer, je commençais même à me demander si je n’avais pas commis une erreur et que ce dernier se rendait tout simplement à un rendez-vous quelconque et c’est au moment où j’accélérais le pas pour l’intercepter que j’aperçut un pub un peu plus loin dans la rue. De l’extérieur il n’avait rien de particulier et je serais sans doute passé devant un nombre incalculable de fois sans y prêter attention, pourtant après que le costard s’y soit introduit, je remarquais que la plupart des clients qui y entrait était relativement mieux sapé que les ouvriers du coin, il me semblait même qu’aucuns marins ne s’aventurais jusqu’ici allant jusqu’à emprunter le trottoir d’en face pour circuler.

L’enseigne m’appris qu’il s’agissait du « Dal Riata » un nom qui me sembla bien mal approprié pour un bar irlandais tant il sonnait italien mais qu’à cela ne tienne, je poussais la porte de l’établissement et y entrais à mon tour. Le lieu était pour le moins charmant, loin de l’idée que je me faisais encore une fois d’un pub irlandais ; pas de table renversée, ni de rouquins balourds se frappant joyeusement à coups de matraque ou encore le bruit de choppe de pinte s’entre choquant saluer par des airs celtiques. Non l’endroit était calme tout comme les consommateurs, chacun parlait à voix basse de peur d’être entendu par les voisins d’à côté et le peu d’alcool qui circulait était consommé avec modération. Les regards convergèrent vers durant les trente premières secondes de mon arrivé puis je fus ignorée ce qui me laissa le champ libre pour rejoindre le comptoir et commander un jus de fruit à la charmante barmaid qui me ne m’avait pas quitté des yeux contrairement aux autres.


Bonjour à vous Mlle. Serait-il possible d’avoir un jus de fruit ? Je meurs de soif !

Il s’agissait d’une entrée en matière assez légère mais la moindre des politesses était de saluer mon hôtesse avant de devenir trop curieux.

© Adrenalean pour Epicode


Syara A. O'Ceallaigh
Syara A. O'Ceallaigh
rang syara
Messages : 30 Je suis arrivé(e) le : 17/06/2016 Actuellement je suis : veuve Je travaille comme : Gérante du Dal Riata & Chef de la zone neutre Niveau Social : on s'en sort plutôt pas mal
Mar 5 Juil - 0:02

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Feat. Salomon Doe
Il était encore très tôt lorsque les coups buttoir contre ma porte me réveillé, par réflexe j’avais sorti le couteau de cuisine que je planquais sous mon oreiller voisin et je me dirigeais vers la porte qui semblait tremblé toute seule à la force des coups. Je levais les pieds doucement pour atteindre le judas et regarder la personne qui osait…un coup d’œil à mon horloge et je grognais…me levais à 5h du matin. Je sentais que ma journée allait être longue et que je n’allais pas être patiente et de bonne humeur.

Ouvrant alors ma porte pour tomber sur Gabrielle à moitié essoufflée je lui tapotais gentiment la tête pour qu’elle reprenne sa respiration et me dire enfin ce qu’il se passait. Il était bien rare qu’elle vienne a une heure pareille hormis pour des ennuis qui concernait Kyoya, et ce n’était jamais, mais alors jamais bon lorsqu’il était mêlé dans des emmerdes. Je me massais les tempes sentant déjà la migraine venir, je soupirais en voyant mon lit défait dans l’encadrement de porte que j’avais laissé ouvert, pensant à tort que ce n’était qu’une broutille.

Je devenais bien trop confiante ces derniers temps et je n’aimais pas ça, je me redressais comme pour me donner un coup de pieds aux fesses, pendant que Gabrielle parlais à toute vitesse. A de nombreuse reprise j’ai dû lui demandais de répète, de faire lentement, mais tout ce qu’elle trouvait à faire était de me secouer plus rapidement comme si ses mots allait mieux entrer dans ma tête. Je poussais une nouvelle fois un long soupire avant de saisir sa tête entre mes doigts, je lui parlais d’une voix posé et calme mon regard d’un bleu glacé dans le sien. Je la sentais alors lâché prise, et parlait plus doucement. Je hochais la tête comprenant enfin le message et m’éloignait pour enfiler un jeans qui trainer sur la chaise dans mon salon.

Attachant mes cheveux en chignons rapidement, je demandais à la jeune femme de restait ici tant que je n’avais pas réglé le souci. Je cavalais plus que je ne courrais dans les rues de mon quartier. Quartier qui m’avait vu naître, perdre tout ce que j’avais, me voir me reconstruire jusqu’à devenir une femme accomplie, du moins je l’espérais pour la dernière chose. Je me faufiler entre les ruelles pour arriver jusqu’à Kyoya qui était entre deux hommes se regardant en chiens de faïence. Je toussais alors pour annoncer ma présence, puis plissais mon nez reconnaissant l’odeur ferreux de sang. Je grimaçais en baissant mon regard sur le sol, mes chaussures étaient bonnes pour être jeté.

-Bon qui a foutu ce merdier ? Kyo ?

-Non ce n’est pas moi, c’est eux, ils sont venus a deux ou trois et on déclencher une bagarre vers les docks, j’ai dû les ramener par là pour éviter d’autres emmerde.

-Clan ?

-Non juste un gan…

Kyoya ne put finir sa réponse qu’un des gars en voulant frapper l’autre me donna un grand coup dans le visage, je sentais ma lèvre se fendre et je poussais un juron dans un argot irlandais très ancien que je tenais de ma grand-mère. J’entendis plus que je ne vis l’homme se faire plaquer contre le mur, le bruit du katana sortant de son fourreau m’alerta. L’autre homme encore sous le choc de ce qu’il venait de se passer, rester en retrait…il faisait bien le bougre je n’étais pas d’humeur. Posant une main sur le bras de mon ami il attendait juste un ordre de ma part, ordre qui ne vint pas. Par contre le coup de genoux dans les parties que je donnais au connard qui m’avait frappé ça il le vit venir reculant pour replacer son arme dans son étui.

-Bon les mecs faut comprendre deux trois trucs en arrivant dans cette ville, de un vous ne faites pas ce que vous voulez, de deux il y a des personnes à qui vous devez rendre des comptes, de trois certaines zone comme Brideport sont neutre, non enfaite c’est la seule zone neutre dans toute la ville de Chicago…ET JE NE VAIS PAS LAISSEZ DEUX CONNARDS TOUT FOUTRE EN L’AIR !!


Les deux survivants de cette bagarre/règlement de compte/connerie ambulante se trouvaient côte à côte au sol contre le mur, me mettant à leurs hauteur je montrais un regard des plus froid et hostile. Je me fis alors plus leader qu’autre chose commençant à expliquer les règles de cette ville.
Je regardais mon horloge en rentrant chez moi…7h….j’avais passé deux putains d’heures entre mon réveil surprise par Gabrielle, ma course dans les ruelles, et ces deux petits cons…s’en était suivit appel auprès d’un pote dans la police pour lui apprendre que j’avais deux lascars à mettre en taule, ainsi que des mecs inconscients gisant sur le sol de mon quartier. Je m’étalais sur mon lit avant de me faire réveiller deux heures plus tard pour les livraisons du bar.

J’avais entendu par les clients qui arrivaient en fin de matinée que le quartier était plus ou moins tranquille et que mon intervention auprès des deux gangs de crétins avait déjà tourné. Je n’avais pas hésité à les envoyer en taule car ils avaient transgressé les règles. La porte du bar s’ouvrit à nouveau et je me surpris à dévisager l’homme qui entra. Déjà car je ne l’avais jamais vu, et pourtant j’avais déjà vu pas mal de monde dans ce bar, ensuite car il ne s’attarda pas vraiment sur les gens mais venant directe commandait chez moi.

Bien sûr, je lui servis sans posé de question son jus de fruit alors que mes méninges travaillait à tout va pour éliminer les gens que je connaissais de noms et que je n’avais pas vu. La curiosité fusa plus vite que ma conscience à être patiente.

-Nouveau dans la ville ? Bienvenue au Dal Riata, je suis Syara O’Ceallaigh la propriétaire.

Je me retenais à grande peine de vouloir le questionnait, mais j'avais appris avec mon père que parfois juste quelques mots et surtout les gestes suffisait à vous apprendre plus que tous les phrases entières. Et le conseil de mon père c'était mainte fois avéré juste, léchant ma lèvre encore ouverte, je reculais à regret du nouvel arrivant pour me chercher ma poche de glace que je remis sur ma bouche soupirant d'aise. Je souriais amusé par son regard.

-Et oui, les parties de cartes qui tournent mal et un mauvais coup qui part ça va vite....Et donc...tu es?

Je poussais légèrement la conversation pour la lancer, songeant qu'il était surement là pour une bonne raison, surtout après une matinée comme j'avais eu, ou mes clients habituels du quartier préférait éviter d'entrée. Ahhh être connu par la plupart des habitants de ce coin de Chicago avait des avantages mais aussi des inconvénients, comme si mon mauvais caractère allait retomber sur eux.


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Salomon Doe
Salomon Doe
Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 28/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Mercenaire Niveau Social : Limité
Mar 5 Juil - 14:52

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Mon hôtesse me servit avec une rapidité exemplaire, ajoutant même une de ces petites ombrelles en bois pour rendre l’ensemble plus conviviale ; remarquant les petits morceaux de pulpes flottant dans le verre j’en déduisit qu’il s’agissait en plus d’un jus pressé, ce qui ajoutait à la bonne impression que je me faisais de l’établissement et de sa propriétaire. Celle-ci n’avait pas perdu son temps et c’était présenter à moi, me dévisageant sans masqué la curiosité qui l’animait alors ; l’observant également, j’eut un petit sourire amusé notant au passage sa lèvre boursoufflé et fendu témoin d’une nuit agité. D’un petit signe de tête je la questionnais, buvant par la même occasion une gorgé de jus de fruit en écoutant sa réponse tandis que de son côté elle sortait une poche de froid pour aider sa lèvre à dégonflé. Son excuse était plutôt bien trouvée mais elle manquait de sincérité à mon goût ; cependant je ne m’en formalisais pas nous avions tous nos petits secrets et celui-ci ne me semblait pas être du genre à mériter des explications, après tout la vie de gérante de bar devait être loin de la vie paisible que l’on imaginait.

Elle acheva sa phrase par une questions à mon sujet, orientant délibérément la conversation sur ce qui la travaillait visiblement depuis mon arrivé dans son établissement. Il était vrai que je n’avais pas encore une seule fois ouvert la bouche pour parler et cela en agaçait généralement certains mais lors d’une première rencontre j’aimais prendre mon temps et apprendre à découvrir les autres par leurs petites manies, en cela je fus légèrement déçu par mon hôtesse, cela utilisait des gestes mesurer et n’avait pas fait grand-chose de plus que de me servir ma boisson, ne semblant pas se préoccuper des autres clients pour le moment. Prenant une courte inspiration je me décidais finalement à parler et de lui répondre car à force de la dévisager elle finirait soit par croire que je la matais soit elle finirait par penser que j’étais muait, ce qui dans le deuxième cas était faux.

Enchanté Miss O’Ceallaigh ! Et merci bien pour votre jus d’orange pressé un vrai régal en bouche.

Je la gratifiais d’un sourire sincère en lui levant mon verre avant de poursuivre.

Pour répondre à votre question, je suis plein de chose… un clin d’œil m’échappa et je repris aussitôt. Pour commencer je m’appelle Doe, Salomon Doe et à dire vrai je viens tout juste d’emménager en ville.

Je marquais un arrêt pour boire une seconde gorgé tout en la dévisageant, ses yeux bleus ne me lâchaient pas d’une semelle et j’avais l’impression que si elle en avait été capable elle aurait tenté de lire dans mes pensées. Maintenant que j’y pensait, elle ne ressemblait en rien au stéréotype Irlandais, ses cheveux étaient bruns et sa peau bien que blanche était loin d’être pâle ; je bloquais ainsi sur ces particularités génétique qui me troublaient toujours autant, me remémorant même cette petite fille albinos que j’avais un jour croisé en Somalie, elle avait été la seule rescapé de son village ce jour-là, car les soldats qui avait attaqué l’avait prise pour une petite prisonnière et ne c’était pas préoccuper d’elle, la laissant ainsi assister au massacre de sa famille et de ses amis totalement impuissant…

Après un moment beaucoup trop long à divaguer de la sorte je repris mes esprits pour revenir à l’instant présent, posant mon verre sur le comptoir je repris ma présentation.

Humm… Où en étais-je… Ah oui… Donc je viens d’arriver en ville et l’on m’a assuré que les personnes disposant de… compétences particulières, pouvaient trouver du travail dans votre établissement.

Elle ne cilla pas continuant à m’observer pour me détailler tout en appliquant encore de la glace sur sa plaie. J’étais déterminer à ne pas repartir bredouille et j’attendais donc de voir si elle finirait par me répondre, jouant avec mon verre en faisant glisser un doigt sur son rebord.

S’il vous faut plus d’explication n’hésitez pas à me questionner par contre je me sentirais idiot si jamais je m’étais trompé de bar…

J’étais maintenant pendu à ses lèvres, attendant de voir si j’avais perdu ma matinée ainsi que deux dollars de ticket de bus ou si le vent allait enfin tourner pour moi.

© Adrenalean pour Epicode


Syara A. O'Ceallaigh
Syara A. O'Ceallaigh
rang syara
Messages : 30 Je suis arrivé(e) le : 17/06/2016 Actuellement je suis : veuve Je travaille comme : Gérante du Dal Riata & Chef de la zone neutre Niveau Social : on s'en sort plutôt pas mal
Mar 5 Juil - 20:14

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Feat. Salomon Doe
Mon interlocuteur inconnu restait volontairement évasif dans ses choix de mots, de phrases, comme s’il répondait de manière détournée, je l’avais bien fait pour ma lèvre sachant très bien que j’avais joué une très mauvaise comédie mais qu’importe. Mais il faisait bien, je ne cachais après tout pas que mon bar était un repère de mafieux voulant une trêve, après tout ma famille trempé dans les affaires depuis des générations, et celle de mon mari… J’arrêtais mes pensées en soupirant, je rejouais avec l’anneau à mon doigts mon regard à nouveau concentré sur le jeune homme. Lui aussi semblait parfois se perdre dans des souvenirs lointain et pas des plus tendre. Une chose était sur, si c’est cauchemars étaient aussi remplis que les miens, il avait une place toute trouver dans cette ville.

Solomon…Doe….comme c’est cocasse, je pariais plus sur un nom d’emprunt que ça véritable identité, puis je tiquais : Doe était un nom donné aux personnes retrouver sans identité et sans mémoire, était ce aussi ce qui lui était arrivé ? Ou bien il trouvait ça plus drôle de prendre Doe comme nom que les banales Smith ? Je pense que je n’aurais pas la réponse à mes questions toute suite, je n’étais pas pressée et puis ce n’était pas une chose facile à demander. C’est vrai non ? J’avais plus de faciliter a demander la dernière personne tuer que d’entré dans la vie privé des gens pour savoir pourquoi il était venu ici. Les gens étaient arrivés et moi mon but c’était de les aider et les guider.

Je le laissais parler, s’enfonçait parfois dans la gêne et mon dieu que cela pouvait être drôle. Je sermonnais mon côté taquin alors que je posais ma poche de glace sur mon côté de bar. Je m’avançais jusqu’à poser mon coude sur la table, ma joue dans la paume de ma main avec un regard brillant d’intéret et de malice.

-Effectivement tu es bien tombé, les gens qui ont des compétences hors normes sont les bienvenus chez moi…Mais avant tout laisse-moi savoir ce que tu sais sur notre ville ? Je te pense intelligent et donc déjà connaître quelques trucs, je serais ravie d’éclairé ta lanterne….

Je plongeais ma main sous le comptoir pour en ressortir mon verre en buvant une gorgée, je restais à moitié penchait vers lui attendant qu’il me dise enfin ce qu’il savait de ma ville pour le guider comme je l’avais fait avec d’autres. Je penchais la tête sur le côté un brin pensive, mes yeux allant se poser sur chaque détails de son visage ou de ce que je voyais de son corps pour me faire une idée de la personne qu’il pouvait être. Je voyais des traces de bronzage et je supposais qu’il n’avait pas été sur le sol Américain pendant longtemps, sa voix d’indiquait pourtant pas d’accent m’aidant à la situer ce qui m’agaça prodigieusement. Sous son haut était sans contexte un corps musclé entrainé, peut être un ancien boxeur ? Hmm mercenaire de longue date ? Ou même ancien militaire, j’avais beaucoup de personnes qui avait un passé militaire mais une fois dans le civil ne trouvait plus les mêmes repères.

Je soupirai pour mieux me redressais, son regard toujours sur moi, je levais mon doigt vers mon enseigne derrière moi tapotant sur le bois.

- Tout d’abord que sais-tu sur mon établissement ? Ou même Brideport…on va commençait par là…


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Salomon Doe
Salomon Doe
Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 28/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Mercenaire Niveau Social : Limité
Mar 12 Juil - 17:16

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Malgré mon air sérieux et impassible un soupir intérieur m’apaisa, mon instinct ne m’avait pas trompé et j’avais trouvé le bar que je recherchais, restait à trouver les réponses à mes questions et visiblement je n’avais pas fini de m’en poser avec mon hôtesse. Elle voulait savoir ce que je savais de la ville et même de son établissement, la pauvre risquait d’être bien surprise voir même déçu par ma réponse mais c’était le passage obligé semblait-il. J’haussais donc les épaules en grimaçant légèrement une moue innocente tout en lui répondant.

Ce que je sais… Euh et bien à dire vrai, rien ! Je ne sais rien sur votre bar si ce n’est ce que je vous ai dit il y a un instant et concernant cette ville j’en sais encore moins.

Syara semblait incrédule, se demandant sans doute comment quelqu’un pouvait venir ici sans prendre un minimum d’information avant de se jeter au milieu d’une ville aussi dangereuse. Elle n’avait cessé de me jauger du regard, tentant de se faire une vague idée du genre d’homme que j’étais et des raisons qui m’avait poussé à venir ici.

Humm... A dire vrai c’est un ancien camarade de régiment qui m’a dit que je trouverais à coups sûr du boulot ici, mais sans me donner plus de détails sur le pourquoi ou le comment… Je sais juste une chose, enfin c’est surtout quelque chose qui m’est arrivé il y a quelques jours… J’ai été « aborder » par une certaine Giulia Costello pour un éventuel recrutement mais je doute lui avoir fait bonne impression… Depuis personne n’a voulu me parler d’elle ou de qui que ce soit en rapport avec elle, j’imagine donc qu’il s’agit d’un gros poisson…

Le visage de la barmaid était devenu indescriptible et je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, j’étais conscient que ma réponse était somme toute assez légère mais je ne savais pas à quel point j’allais passer pour un con. Ce n’était pas dans mes habitudes de partir la fleur au fusil vers l’inconnu mais comme on disait, « nécessité fait loi »… Je manquais cruellement d’argent et le peu qu’il me restait n’aurait pas suffi le temps que je récolte les informations nécessaires, j’étais prêt à commettre des crimes mais pas quand d’autres solutions existaient.

J’arrêtais donc de jouer avec mon verre, attendant le sermon ou l’éclat de rire de la patronne devant ma bêtise, me demandant bien ce qui m’agacerai le plus tandis qu’elle buvait par à-coups de nouvelle gorgée de sa boisson.


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Syara A. O'Ceallaigh
Syara A. O'Ceallaigh
rang syara
Messages : 30 Je suis arrivé(e) le : 17/06/2016 Actuellement je suis : veuve Je travaille comme : Gérante du Dal Riata & Chef de la zone neutre Niveau Social : on s'en sort plutôt pas mal
Mar 12 Juil - 18:06

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Feat. Salomon Doe

Je me redressais, à la fois surprise et amusé. Surprise car il semblait une personne qui ne s’aventurait pas non plus sans un minimum d’informations, après le niveau d’information pouvait varié, et apparemment avec lui, cela frôler plutôt le zéro que le 20 pour-cent. Et j’étais aussi amusé, car il avait atterrit dans une ville aux nombreux masques, comme un simple touriste ou civils, et il était dans mon bar connu pour son passé mafieux et présent de zone neutre à me demandé des renseignements. Je terminais tranquillement mon verre avant de poser mon dos contre le meuble pour être bien en face de lui. Les bras croisés sur la poitrine je poussais un petit soupire, non de déception ou de remontrance, plutôt un soupire de motivation pour commencer mon discours.

-Chicago est comme toute les autres villes, tu as la part de lumière avec les étudiants, le loop et ses bâtiments flambant neuf qui puent l’argent a plein nez, tu as aussi les politicars, les flics que tu vois patrouiller dans la ville…mais tu as aussi sa part noir, si tu t’y connais un minium en histoire tu dois savoir de quoi je parle. La mafia, les trafics, la violence, c’est un fait cela hésite et c’est bien implanté. En même temps il serait utopique de faire disparaître complètement un organisme qui est à la base même de l’évolution économique de la ville, enfin je m’égare. Vois tu actuellement nous avons trois familles dirigeante les russes avec la famille Mikhaïlov, les chinois avec la triade des Huang et la famille Italienne avec les Costello. Tu as croisé la fille du Don, je ne peux te dire pour elle mais si tu es ressortie vivant de votre rencontre c’est bon signe.

Je me resservis un verre un peu plus dosé en alcool avant de lui offrir un nouveau verre pour reprendre.

-Il y a environs, hmmm je dirais quoi 50 ans les Costello sont revenus sur le devant de la scène, ma famille qui était une ancienne famille mafieuse, travaillant souvent avec les italiens ou même les chinois à songer qu’il serait bon apres quelques escarmouches d’avoir une zone neutre.

Je tapotais alors le bois en montrant le nom de mon bar.

-C’est Brideport la zone neutre, mon bar sert à la fois de repaire pour les recherches de boulot mais aussi et surtout de zone ou les familles peuvent se rencontre. Si je t’en parle c’est parce que ce n’est pas un secret, tout le monde sait ici que je dirige cette faction neutre, pas de drogue, pas de trafics, pas d’escroquerie, et tous règlement de comptes, meurtre est sévèrement punis. J’offre ma protection à ceux qu’ils veulent partir, mes conseils à ceux qui arrivent…comme toi. Pour m’aider dans cette tâche il m’arrive d’embaucher des mercenaires, des personnes rattachées à personnes, qui ne font que contrats sur contrats. Cela évite aux familles de pensé que je suis une menace et à moi de…

Je ne terminais pas ma phrase, je ne voulais pas dire : de perdre encore tout ce que j’avais. Non il n’avait pas besoin de tout savoir.

-Donc, il y a vingt ans les russes ont fait venir une grosse tête pour prendre la place que les cartels d’Amérique du sud ont laissée. Cela à bien marché en même pas cinq ans ils ont pu prétendre à être aussi puissants que les italiens et les chinois. Certains quartier sont contrôler par les mafias, d’autres plus par les flics, la mienne est neutre, d’autres personnes n’y met les pieds, après tout Chicago est grand… Et voilà tu sais tout sur l’histoire non officiel de la ville.

Je levais mon verre buvant à nouveau pour me désaltéré.

-Et toi alors dans l’histoire….que vas-tu faire ?



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Salomon Doe
Salomon Doe
Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 28/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Mercenaire Niveau Social : Limité
Jeu 14 Juil - 8:29

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Qu’allais-je faire ? C’était là visiblement que résidait toute la question… Le flot d’information que venait de me fournir Syara m’avais presque donné le tournis mais j’y voyait un peu plus clair à présent.

Dans quel merdier tu m’as envoyé Mitch…

Penser à lui et à toutes les saloperies que j’aurais aimé lui faire pour me venger de m’avoir envoyé dans un enfer pareil était inutile surtout qu’à bien y réfléchir je serais certainement venu ici même s’il m’avait tout expliquer. Jouant avec mon verre je pris quelques secondes de réflexion avant de lui répondre.

J’avais assimilé aussi rapidement que possible ce qu’elle m’expliquait à mesure que je l’écoutais, le plus important avait été d’apprendre qu’il y avait trois familles mafieuses et pour lesquels je pouvais potentiellement travailler, Syara avait également mentionner le fait que sa famille avait un jour régner mais que désormais ils c’étaient retiré sur le banc de touche et je doutais que cela ait été uniquement due à leur bonté d’âme mais cela n’importait guère pour le moment. Parallèlement à cela je devais prendre en considération que les Italiens avaient été les plus rapide à m’approcher, pour quelles raisons les autres ne l’avaient pas encore fait je l’ignorais et plusieurs réponses étaient possible à cette question par exemple le simple fait qu’ils n’est besoin d’engagé personne pour le moment ou encore qu’ils n’avaient pas accès aux même informations que la mafia Italienne.

Bref j’étais donc coincé le cul entre trois chaises, moi qui aimais les sports extrêmes j’étais servi ! Était-il réellement possible de travailler pour trois employeurs différents, à remplir différent contrat allant du simple gardiennage à l’assassinat sans qu’aucun ne veuille me faire la peau au final ? J’en doutait fortement mais après tout c’était les risques du métier et quand on tuait pour de l’argent il fallait inévitablement se dire que sa tête finirait elle aussi par être mise à prix.

Maugréant une dernière fois pour la forme, je levais mon verre pour boire une gorgée puis reportant enfin mon regard sur la patronne, je lui répondis.

Eh bien c’est une question assez corsé je dois l’avouer mais je pense que je vais rester indépendant. Même si les risques de finir au fond du fleuve ou dans une chape de béton sont élever il faut savoir prendre des risques parfois. Et ce n’est certainement pas eux qui vont m’effrayer… d’autant que je suis déjà suffisamment parano, l’être un peu plus ne me changeras pas la vie.

Tandis que je la fixais je remarquais qu’elle n’avait pas arrêter de sourire depuis tout à l’heure, sauf à de rare moment où une vague expression de tristesse avait voilé son visage mais elle c’était toujours reprise. Si elle n’en avait pas les caractéristiques physique, Syara semblait néanmoins avoir hériter du caractère Irlandais de ses ancêtres et je ne doutais pas qu’elle avait dû faire face à pas mal de difficulté dans sa vie. Etre indépendant signifiait aussi que je pourrais travailler pour elle et je m’en réjouissais d’avance, même s’il me restait deux-trois questions à lui posais je doutais qu’elle soit l’employeur la plus dangereuse que j’aurais ici.

De fait, si j’ai bien saisi, être indépendant me permettrais également de bossé pour toi, non ? c’était une question toute rhétorique mais je n’avais pas trouvé de meilleur entré en matière pour en venir à mes questions. Du coup et si cela ne te dérange pas bien sûr… J’aimerais en apprendre un peu plus sur toi, enfin ta famille et les raisons dont tu ne m'as pas parler concernant ce retrait des affaires mafieuse…

C’était sacrément couillu de ma part de posé une question pareille et moins de vingt minutes après le début de notre conversation mais j’étais curieux et cela lui permettait à elle aussi de voir à qui elle avait à faire. Durant un bref instant j’eu la net impression que son visage se fermait laissant juste transparaître un regard glacial devant tant d’audace, sans perdre de temps je repris la parole.

Bien évidemment c’est donnant donnant… Tu dois certainement te poser un paquet de questions à mon sujet et j’y répondrais sans détour pour autant que je le peux ! J’étais vraiment con quand je le voulais et je me demandais à quel point je l’avais été. Tiens pour commencer tu as certainement dû te demander si je portais un pseudo ou pas… La réponse est non, je porte ce nom et ce prénom depuis une quinzaine d’année maintenant… J’ai été retrouvé dans un désert à moitié mort et à mon réveil je n’avais aucun souvenir de mon passé…

J’avais parlé avec une certaine tristesse dans la voix, non pas que cela me désolait mais à chaque fois que j’évoquais le sujet, une sensation de vide et de manque m’envahissait, comme si mon corps se souvenait de ce que mon cerveau avait oublier… Avais-je eut une femme ? Un enfant ? Une maison ? Est-ce que j’étais encore étudiant ? Autant de questions que je m’étais posé sans réponses, les empreintes et la correspondance faciale n’avaient rien donner à l’époque et j’avais alors tourné le dos à un passé qui ne voulait plus de moi.

J’espérais que ce début de confidence la mettrait à l’aise et l’inciterait à me parler mais même si dans le pire des cas elle s’y refusait cela ne m’avait rien coûté.

© Adrenalean pour Epicode


Syara A. O'Ceallaigh
Syara A. O'Ceallaigh
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Messages : 30 Je suis arrivé(e) le : 17/06/2016 Actuellement je suis : veuve Je travaille comme : Gérante du Dal Riata & Chef de la zone neutre Niveau Social : on s'en sort plutôt pas mal
Jeu 14 Juil - 18:53

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Feat. Salomon Doe

Je riais à sa remarque, l’entendre jurait contre son collègue me détendit un peu. Je trouvais ça plaisant de voir à quel point un homme qui semblait bien mystérieux se permettait de jurais ainsi alors que je venais de lui expliquer ou il avait mis les pieds. Je pensais dans un coin de ma tête que si son ami lui avait conseillé ma ville ce n’était pas forcément pour rien. J’avais rencontré beaucoup de personne, de filles perdus a ambitieuse, d’homme fortuné à survivant dans un monde hostile. Il avait sans aucun doute sa place à Chicago, encore faudrait-il choisir ce qu’il comptait faire avec les informations que je venais de lui offrir.

-Disons que tu as tout autant de chance de finir dans le fleuve en étant mercenaire que d’être dans une famille, donc fait ce qu’il te plaît. Ce qui te convient le mieux, mon avis ne compte peut être pas, mais il est bien plus aisé d’être son propre patron plutôt que d’avoir une pression d’une famille mafieuse. Et puis tu auras bien plus de chance de rentré chez les russes ou les italiens que la triade, ils sont très protocolaire et ne prennent pas les nouveaux à la légère, et n’aiment pas vraiment les étrangers, la plupart de leurs membres viennent de la ligne mère en Chine ou bien son implanté dans la ville depuis des générations.

Je claquais ma langue, je savais que cette question allait tomber et si je ne rechignais pas à y répondre ça n’en restait pas moins dur. De plus toute les personnes natif de la ville connaissait l’histoire de ma famille et de Brideport, à l’époque ça avait fait couler pas mal d’encre. Je gesticulais sur place, avant de faire le tour du comptoir pour m’assoir a ses côtés, croisant les jambes je me retrouvais de côté à lui, mon bras pouvant ainsi être posé sur le comptoir soutenant ma tête. Il commença alors à me parler surement pour me mettre en confiance et étrangement j’en appréciais le geste, car tout le monde avait ses secrets et je respectais ça. Mais la confiance se gagnait et partager des épreuves comme il la décrivait me fit sourire compatissante.

-A la base ma famille comme beaucoup d’autres viennent des premiers immigrés, pendant la prohibition on peut dire qu’on a tiré notre épingle du jeu. Alcool, contrebande, mais comme tout il y a un revers a la médaille, et ce fut les arrestations en masse. Suite à ça les italiens ont d’ailleurs fait profil bas, et ma famille elle, c’est contente de tenir son quartier tranquillement sans se mêlée a tout ça. Mais bon on a toujours gardé une certaine influence, j’ai encore pas mal de contact de personnes non affiliés aux mafias et c’est ce qui me permet d’avoir du poids dans la balance. Quand les italiens sont revenus en grandes pompes sur le devant de la scène, tu peux te douter que tout ne sait pas passer comme prévu. Fusillades, règlement de compte, la ville n’était pas dans son plus bel état. Je crois que c’est mes parents qui ont soufflé l’idée de crée grâce à nos relations et notre influence une zone neutre. Beaucoup d’amis qu’ils avaient eus été morts et cela les a marqué, c’était vers les années quatre-vingt, quatre-vingt cinq.

Je pris une profonde inspiration le regard dans le vide alors que la suite de mon monologue se fit telle un automate, jouant avec mon alliance.

-Mes parents suite à la retraite de mon grand-père ont repris alors la zone neutre, imposant un pacte de non-agression, ce qui a permis à beaucoup de conflit de mourir dans l’œuf. Il y a quinze an pourtant on a subit une attaque, qui ? Je ne peux te dire, et d’un côté tu vois je ne préfère pas le savoir, sinon je vais vouloir me venger, non je préfère rester dans l’ignorance et continuais ce que mes parents ont créé. Peut-être qu’on faisait peur, que certains ont cru que nous voulions nous rebiffés contre les familles en places, que sais-je ? J’ai dû alors tout rebâtir, mon clan et celui de mon….de mon défunt mari ont été anéantit, j’ai donc décidé de prendre des mercenaires pour éviter des soucis pour le futur.

Je passais ma main dans mes cheveux en soupirant avant que mon regard bleuté ne fixe le sien.

-Ne t’excuse pas, j’ai fait mon deuil, et tous ici dans Brideport connait mon passé, je ne renie pas, mais ça ne veut pas dire pour autant que je ne souffre pas lorsque j’en parle…surtout que c’est bientôt la date anniversaire.

Je tapais sur ma cuisse avant de changer complètement de sujet.

-Tes missions pour moi pourront être diverses et variés, j’engage des gens autant lors des réunions entre familles, ou même petit gangs, que pour surveiller le quartier. Je ne tolère aucun trafics, recèle, ou autre délit, ce qui je conçois est assez étrange au vu de ma position.




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