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Elle a les yeux revolver...

Ryan Davis
Ryan Davis
agents spéciaux
Messages : 11 Je suis arrivé(e) le : 04/07/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Investigateur Niveau Social : Modeste
Mar 12 Juil - 18:36

Featuring Katarina Mikhaïlov

Six heures sonnèrent.
Ryan bascula paresseusement sur le coté et dévisagea son bruyant radioréveil : sa vision légèrement floutée et ses paupières lourdes diminuèrent la précision de ses tentatives pour stopper l'infatigable instrument de torture, jusqu'à ce que la saturation du jeune homme le force à se lever pour débrancher celui-ci d'une manière que l'on aurait pu qualifier de "peu conventionnelle". Tout en grattant négligemment à la racine de ses cheveux en pagaille, il fit escale jusqu'à la salle de bain ou il décida qu'une bonne douche serait le meilleur remède à sa fatigue ; il abandonna bien vite l'idée lorsqu'il observa la couleur orangée déglutinant de la poire qui ne laissait rien présumer de bon quant à sa qualité...

« Un coup sur le visage devrait suffire. » soupira-t-il tout en se dirigeant vers son lavabo - équipé d'une bouteille préalablement remplie d'eau propre.

Une fois les us et coutumes de la toilette terminés et ses vêtements enfilés, Ryan attrapa sa veste de cuir et son insigne qui, après petite réflexion personnelle, retrouva aussitôt sa place d'origine. Quittant le 5566 S de la Wabash Avenue sans grand regret, il se dirigea à une allure soutenue en direction du port afin d'y retrouver ses nouveaux compagnons.

C'est sur place qu'il aperçut son camarade Diego, un hispanique expatrié reconvertit dans le trafic de cannabis, anxiolytiques et autres drogues très prisés des petits fumeurs de crack locaux... Outre cet aspect à négliger dans un Curriculum, Diego était un père de famille dévoué et soutien de taille dans le monde terrifiant ou Ryan venait de mettre les pieds. L'homme quitta le groupe dans lequel il se trouvait pour venir saluer son ami, ce qui attira naturellement l'attention des autres individus sur place qui redirigeaient d'ores et déjà leurs regards sur l'officier.

« C'est quoi leur problème, c'est la première fois qu'ils voient un Caucasien d'aussi près ? » adressa-t-il à son ami.

« Disons plutôt qu't'es un inconnu dans le milieu. Tout ces mecs ont un casier aussi vierge que Rocco Siffredi, et pour eux t'es en quelque sortes le ptit blondinet qui s'est trompé de route... Mais t'en fais pas, y'a aucune raison que tu fasses pas aussi bien le boulot qu'eux. Pour nos patrons, on est tous de la chair à canon au même titre. »

Ce dernier commentaire fit sourire Ryan, habitué aux retrouvailles de sous-fifres abandonnés par la Mafia dans des caniveaux, bennes à ordures où sur les bordures de quais. Dés lors qu'un soldat commettait une erreur ou n'était plus d'aucune utilité, il n'était pas rare qu'il finisse ficelé à une chaise et jeté à la mer ou bien exécuté d'une balle dans la tête à bout portant. Bien entendu, ceci n'était un fait avéré que pour ceux indignent de rejoindre officiellement la famille... Les autres,  souvent plus chanceux ou plus compétents, se voient souvent offrir la fabuleuse opportunité de gagner du galon, s'assurant ainsi de ne servir de soupe aux poissons !

« Aller les fillettes, suivez-moi. C'est par là... » annonça une voix à quelques mètres.

Ryan se retourna pour apercevoir l'homme qui les commandait, un dénommé Vladimir Ivaskovitch. C'était une véritable brute réputée pour sa force, son caractère et sans aucun doute pour sa laideur. Lors d'une explication aux premiers jours de recrutement, il n'avait pas hésité à fracasser le bras d'un pauvre garçon un peu trop sur de lui sous prétexte qu'il ne s'entendait plus parler. On racontait aussi qu'il avait tué sa famille entière à l'aide d'une corde à piano... Mais cela ressemblait plus à une comptine de bistrot qu'à un réel fait divers.  

« Vous prenez le matos à gauche, vous le foutez sur les transporteurs à droite et vous fermez votre gueule. C'est clair ? » donna-t-il pour simple consigne, balayant le groupe du regard. « Bien. Au boulot ! »

Et avant même que sept heures sonnent, la Mafia s'était mise au travail...



.

DEV NERD GIRL


Anonymous
Invité
Ven 15 Juil - 19:43
Je n'aimais pas spécialement me rendre au port, surtout à 7h45 du matin. Les dokers n'étaient pas les personnes les plus charmantes qu'il soit, et c'était une expérience assez désagréable que de subir leurs regards constamment. Méfiance, curiosité, lubricité... Non seulement j'étais une dame, mais en plus ma tenue soigneuse de femme d'affaire ne manquait pas de détonner en ce lieu très viril et débraillé. Ce n'était pas l'envie qui m'en manquait pas je n'avais guère le temps d'infliger une correction à tous les hommes qui me regardaient un peu trop à mon goût, alors j'avançais avec d'un pas déterminé, laissant les talons de mes escarpins claquaient sur le bitume, suivis par quatre hommes qui n'avaient pas tout à fait le profil d'enfants de cœur.

Bien entendu, je savais exactement où trouver mes hommes et je ne m'arrêtais que devant l'entrepôt qui nous était réservé. Il était gardé bien entendu, et j'étais satisfaite de voir que mes consignes de sécurités étaient bien respectées. Sentinelles armée stratégiquement positionnées, les transporteurs plaçaient un peu retrait pour ne pas être épié... Toute cette bonne logistique m'aurait presque mis de bonne humeur. Presque. En vérifiant les listes ce matin, j'avais remarqué qu'il y en avait une caisse de trop. Contrairement à ce que l'on aurait pu penser de prime abord, une de moins aurait été moins ennuyeux. Dans un cas comme ça, je n'avais qu'à menacer le fournisseur pour qu'il repart l'injustice, mais une de plus... c'était très suspicieux. Peut-être étais-je un peu trop paranoïaque (sans doute étais-je trop paranoïaque) mais mieux vaut prévenir que guérir comme on dit.

Comme toujours, ma venue ne passa pas inaperçu et j'eus même le droit à un petit sifflement admiratif face à ma jupe de tailleur qui descendait jusqu'au genoux. Presque aussi bas que mon épais menton bordé de boutons d'ailleurs.

Quelques peu agacés je n'avais même pas le temps de lancer une réplique que Vladimir lynchait verbalement l'inconscient. « Qu'est-ce que tu as pas compris dans ''fermez votre gueule'' fillette ? Faut que je te coupe la langue pour que tu la boucle ? »

Satisfaite par la prestation, je souriais légèrement sous la remarque avant de saluer cordialement mon hideux interlocuteur dans notre langue natale. Vladimir était au service des Mikhaïlov depuis un moment déjà, c'était une personne de confiance bien qu'on ne puisse pas lui confier des tâches d'une complexité effarante.

Ignorant parfaitement les personnes présentes, je discutais un peu avec lui, en Russe toujours, les bras croisés. Il n'y avait pas besoin d'être un génie pour comprendre que j'étais une personne importante dans la mesure où peu de gens pouvaient se permettre de bavarder aussi familièrement avec un pareil colosse, néanmoins la hiérarchie très marquée de notre Famille, faisait que peu de gens me connaissaient réellement. En général, on interagissait qu'avec ses supérieurs directs, en temps normal j'étais trop occupée pour me mêlée avec les fraiches recrues.

Après avoir pris quelques nouvelles sur sa famille – qui allait parfaitement bien contrairement à cette légende assez amusante de la corde de piano – je lui expliquais finalement le problème.

« Changement de programme, on décharge tout ce qui est dans le camion et plus vite que ça. »

L'exaspération des hommes était compréhensibles mais aucun ne fit de vague et je regardais patiemment les caisses faire le chemin inverse. J'étais pressée de vérifier le contenu, mais la prudence une nouvelle fois m'avait fait ammené des hommes un peu plus haut gradés. Munis de détecteurs, ils passaient le contour des boites en revue, cherchant mouchards et autres éléments suspects. Ils agissaient avec tant de minuties que cela pris une bonne demi-heure et que finalement le transporteur fut vide à nouveau.

Considérant que les hommes présents n'étaient pas assez fiables pour pouvoir connaître le contenu des caisses, Vladimir les congédiait avant de se raviser et de dire à Ryan – avec sa délicatesse légendaire – de s'approcher. Il y avait quand même beaucoup de caisses et l'inventaire précis allait prendre un certain temps, or, je voulais être rentrée avant 10h30 pour mon petit-déjeuner rituel avec Alexei, j'avais donc demander à Vladimir de choisir l'homme qui lui semblait le plus fiable, et le moins stupide pour nous aider.

Toisant le jeune homme qui était plutôt agréable à regarder au demeurant, je conservais néanmoins mon attitude froide en lui collant un porte-document entre les mains.

« Tu ouvres les caisses, tu vérifies le contenu, s'il y a la moindre chose qui ne devrait pas se trouver là, signale-le immédiatement. Si quoi que se soit te semble louche, tu signales aussi. C'est clair ? Vladimir penses que tu as plus que le QI d'une huître, ne le déçois pas...», ordonnais-je finalement dans un anglais presque parfait si ce n'est quelques R un peu trop marqué.

Ceci fait, je désignais une caisse d'une menton et je le suivais, vérifiant qu'il faisait bien son travail pour l'instant.

Ryan Davis
Ryan Davis
agents spéciaux
Messages : 11 Je suis arrivé(e) le : 04/07/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Investigateur Niveau Social : Modeste
Mer 20 Juil - 19:35

Featuring Katarina Mikhaïlov

L a tâche de déménagement se déroula dans un calme plat - en faisant exception des quelques soupirs d'exaspération relâchés en milieu et fin de parcours ! Les hommes agissaient comme des toutous obéissants, ne posant aucune question comme on le leur avait ordonné et ne prenant de pauses que pour réajuster ce pantalon descendant ou cette gouttelette de sueur gênante sur le front.

Tous semblaient croire que le travail arrivait à son terme ; c'était sans compter l'apparition de cette charmante hors-la-loi à la crinière noire, enfermée dans un épais manteau à boutonnières et équipée de talons qui ne manquaient pas de signaler sa présence à quiconque se trouvait à proximité. Vladimir ne fit pas exception et après avoir lynché l'un de ses sous-fifres, il se tourna vers elle afin de la saluer dans un russe parfait - aux oreilles de Ryan, s'entend. La plupart des "employés" s'arrêtèrent alors en pensant qu'une petite pause improvisée pour observer quelques courbes était une idée rafraichissante, jusqu'à ce que leur patron jette un bref regard remplit de promesses dans leur direction, ce qui leur fit bien vite comprendre qu'une paire de fesses ne valaient probablement pas deux dents en moins... Ryan mit un peu plus de temps à se remettre au travail, non pas qu'il fut en quête d'assouvir un besoin typiquement masculin mais parce que cette jeune femme s'adressait à son interlocuteur sans aucune crainte, gêne ou retenue. Ils semblaient collègues, voir même amis - ce qui était étonnant au vu du faciès repoussant de l'homme. Le policier n'exclut cependant pas la possibilité que celui-ci agisse pour attendrir cette jeune femme, secrétaire ou chargée d'affaires mineures sans aucun doute, espérant la convaincre de boire un verre/deux, voir trois (au minimum) l'un de ces jours, et plus si affinités...

Oui, c'était l'hypothèse la plus probable !

...Mais elle fut démentie lorsque Vladimir se retourna vers eux, annonçant qu'il fallait dorénavant effectuer l'opération inverse. Et se plaindre n'était pas une option envisageable... Pour ajouter à la frustration, des hommes de mains se présentèrent sur les lieux à l'aide de petits gadgets - dont Ryan avait parfaitement connaissance - afin de repérer d'éventuels mouchards. Autant dire que la Mafia ne prenait aucun risque à ce niveau ! Les caisses s'empilèrent malgré tout à leur emplacement d'origine et alors que les travailleurs furent congédiés pour laisser place aux mains expertes de la Diva, une voix grossière se fit entendre :

« Toi là, le grand ténébreux blanc comme un cul, ramène toi et mets toi aux ordres de la Dame, tu veux. Même chose que d'habitude, tu te tais sauf si on te demande l'ouvrir. »

Le "grand ténébreux" voulut rétorquer mais se ravisa, préférant ne pas gâcher une telle occasion de montrer ses compétences. Un porte-document entre les mains, la charmante Katarina Mikhaïlov à sa suite, il s'appliqua à la tâche et fouilla chacune des caisses avec rapidité, efficacité et surtout beaucoup de professionnalisme - sans doute un peu trop, il freina le rythme lorsqu'il se rendit compte que les reprit de justice n'était pas tous censés être experts en techniques de filatures...  

Ce n'est qu'une fois arrivé à la septième caisse qu'il aperçut un objet blanc et de petite taille disséminé parmi d'autres dont Ryan ne cherchait plus l'utilité. Sans demander la permission, il l'attrapa entre ses doigts et se tourna accroupit en direction de la demoiselle, lui montrant une capsule en céramique qui n'avait pas échappé à ses yeux. Il déposa le récipient au sol et l'écrasa du pied, révélant un mouchard - un micro, pour être précis.

« C'est une capsule en céramique. C'est épais, pas très résistant mais souvent à l'épreuve de vos bidules. Ca rappelle un peu les terroristes qui essaient de faire passer des armes de la même matière aux aéroports, sauf qu'en plus ce mouchard n'est de base pas facile à détecter... »

Il toussa légèrement comme pour effacer les dernières paroles qu'il venait de prononcer. Sa maigre couverture pouvait être totalement dévoilée avec des détails de cette précision, et Ryan devait dorénavant agir plus intelligemment s'il ne voulait pas rentrer à la brigade entre quatre planches...

« J'ai pris trois ans pour m'être fait pincé par des appareils du genre en plein trafic de stup'.  Je me suis bien renseigné pour pas que çà arrive à nouveau. » ajouta-il subtilement à l'intention de l'inconnue, un sourire aux lèvres.


.

DEV NERD GIRL


Anonymous
Invité
Mer 20 Juil - 23:55
Mon regard expert portée sur la « recrue prometteuse », je l'admirais donc en train de faire l'inventaire avec zèle et rigueur. Comme toujours Vladimir avait eu du flair et il avait effectivement choisis quelqu'un de compétent. Presque trop compétent. Son sérieux et son efficacité était presque troublant, on aurait presque pu croire qu'il avait l'habitude des fouilles. Presque, mais quand on est aussi paranoïaque que moi, il n'en faut pas plus. Ma méfiance activée, je ne le quittais pas des yeux alors qu'il ralentissait un peu le rythme. Encore plus suspect... A moins qu'il ne commence à fatiguer ? En tout cas, une chose est sûre, je n'allais pas laisser passer ça. Félicitation à lui, il avait obtenu mon attention. Une bénédiction pour les gens vraiment déterminés à grimper les échelons – car après tout l'attribution des tâches étaient de mon ressort – mais une malédiction pour les traitres.  Disons que mes interrogatoires étaient rodés et que je n'allais pas me laisser embobiner si facilement.

Alors que je m'apprêtais à lui poser quelques questions, il extirpa une petite balle blanche d'une des caisses avant de l'écraser pour révéler un joli micro. Après une petite explication digne d'un documentaire du soir, il se justifia pour ses connaissances en expliquant que c'était à cause d'un de ces appareils qu'il avait été attrapé. 3 ans... Peine qui semblait logique pour du trafic de stupéfiant, mais cela n'en restait pas moins suspect. Autant ses connaissances, que le fait qu'il éprouve immédiatement irrépressible envie de se justifier... Quand on a l'esprit tranquille, on est rarement aussi prompt à tout expliquer...


« Comment tu t'appelles ? », demandais-je finalement, en gardant mon air froid alors que j'attendais sa réponse. Une fois qu'il l'eut donné, je lui faisais un vague sourire plus angoissant que sympathique.


« Bien, Jacob Walker, peux-tu m'expliquer ce qui était trop complexe dans le fait de signaler les choses suspectes ? J'aurais aimé faire beaucoup avec cette balle en céramique tu vois... »

Je lui laissais le temps de digérer mes remontrances, avant de secouer légèrement la tête et de reprendre la feuille concernant cette caisse précise. C'était donc elle l'intruse... Par principe, je n'arrêtais pas la fouille des autres, demandant à être particulièrement vigilant au sujet de choses ressemblant à des balles blanches.

Ignorant complètement mon interlocuteur, je regardais de près les armes fournis, les manipulant avec la dextérité que confère l'habitude avant de les jeter négligement dans la boite. Notre fournisseur était fiable, peu importe qui était derrière ce mouchard, ils n'avaient probablement pas pu le mettre dans une caisse leur appartenant d'où la boite en trop... Cela dit, c'était plutôt inquiétant de savoir qu'ils étaient déjà pistés... A moins que cela ne soit notre fournisseur qui soit surveillé ? Tellement de questions qui allait me donner beaucoup, beaucoup de travail en plus. Enfin, au moins on avait récupérer quelques armes supplémentaires... Marquant la caisse avec un stylos noir, j'ordonnais – toujours en Russe – à ce qu'elles soient examinées plus précisément au cas où le micro ne soit qu'une feinte. Micro qui d'ailleurs rejoignait une boite en fer doublée d'aluminium afin d'être plus précisément étudier par quelques experts soudoyés.

Rien n'était jamais pris à la légère.

En d'autres circonstances j'aurais pu vaquer à d'autres occupations, mais le fait est que le petit nouveau avait un comportement quelque peu suspect et qu'il était donc temps pour lui de subir des questions un peu plus poussées.

Bien entendu, j'avais – enfin pas moi personnellement mais l'idée est là – un dossier sur chaque nouvelle recrue qui nous rejoignais. Une sorte d'assurance de la véracité de leur propos... Bien entendu, rien n'était absolu mais chaque information était soigneusement vérifiée enfin d'éviter les entourloupes grosses comme une maison.

Après avoir fait un signe à Vladimir pour lui ordonner de tenir la recrue à l'oeil je sortais de l'entrepot flanquée de mes deux gardes du corps attitrés. Du moins pour l'instant.

D'un pas tranquille, je me dirigeais jusqu'à ma voiture où je récupérais mon ordinateur portable soigneusement emballé dans une housse noire sous le fauteil passager. Je ne le quittais jamais, justement pour avoir toutes ces informations si précieuses toujours à porter de main. Bien entendu, des choses aussi sensibles n'avaient pas leur place sur un cloud – même cryptées – alors me trimbaler l'appareil semblait être la meilleure des solutions. De la même manière que je le prenais toujours avec moi, je ne laissais jamais personne d'autre le toucher de peur qu'il fasse une copie de mes données quand j'avais le dos tourné. Paranoïaque jusqu'au bout des ongles.

Après être retournée à l’entrepôt ou rien d'autres ne semblait avoir été remarqué, je congédiais une bonne partie des gros bras avant de m'installer plus ou moins confortablement sur un des caisses mon ordinateur sur les genoux. D'un simple regard accompagné d'un claquement de doigt, la nouvelle recrue se retrouvait saisit par mes hommes de confiances, mis à genoux et mis en joug. Le fameux cliquetis des armes dont on retire la sécurité me tirait un sourire presque nostalgique alors que je regardais à nouveau mon interlocuteur. Dans cette position il devait avoir une vue imprenable sur mes jambes fuselées, mais disons que ce n'était pas très conseiller de se laisser allé à ce genre de contemplations dans cette situation.

En quelques clics j'avais trouvé son fameux fichier qui était plus ou moins son CV accompagné de quelques informations supplémentaire sur sa vie privé. Apparemment il était célibataire. Pas au sens civil, plus au sens pas de petites amie régulière sur qui faire pression. Vu son physique ça me surprenait un peu. A moins qu'il ne soit du genre coureur du jupon de soirée comme mon frère ? Rien que l'idée titillait mes nerfs et me mettait de mauvaises humeurs. Pas de bol pour lui.

« Bon, Jacob Walker, je veux tout savoir de ta vie en détail, depuis que tu es petit. Par ordre décroissant, donc du plus récent au plus ancien. A la moindre hésitation tu es mort. Au moindre soupçon de mensonge, tu es mort. A la moindre erreur... tu as compris je pense... »

Ma petite lubie de lui faire déclamer son CV dans l'ordre inverse n'en était pas tellement une en fait. Généralement, les histoires de vie étaient fait dans l'ordre chronologique, donc si mensonge il y avait, il y avait de grandes chances qu'il ai été appris dans cet ordre là. Rien que le fait de le demander à l'envers pouvait être très déstabilisant si l'histoire avait été enregistrée de manière mécanique. En outre, elle avait volontairement promis de sanctionner les hésitations. Car un mensonge se déclame, on a pas besoin de fouiller dans ses souvenirs... Une vrai vie par contre, les hésitations sont bien là. Sans parler de la pression de voir sa vie ainsi menacée... Reste à voir s'il était sincère, ou assez malin pour déjouer mes très simples – mais efficaces – stratagèmes...

Il était temps de faire connaissance.

Ryan Davis
Ryan Davis
agents spéciaux
Messages : 11 Je suis arrivé(e) le : 04/07/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Investigateur Niveau Social : Modeste
Ven 22 Juil - 20:31

Featuring Katarina Mikhaïlov

"Q u'est-ce qu'elle peut foutre d'une capsule en céramique, de toute façon ?" pensa Ryan, suggérant à voix basse qu'elle aurait volontiers pu se l'enfoncer là ou il le pensait. Il n'aimait pas le ton qu'elle prenait, ni même ses innombrables manières au combien exaspérantes... Typiquement le genre de personne que Ryan se faisait une joie de coffrer : lorsque l'occasion se présentait, il ne cachait pas prendre un malin plaisir à passer les menottes tout en annonçant au concerné, avec bien peu de politesses, qu'il ou elle pouvait garder le silence !

Mais pour le moment, il fallait se montrer patient et prendre sur soi. S'infiltrer comme il le faisait demandait beaucoup de temps et d'adaptation, de l'audace, des connaissances, du courage et un brin de folie ! Ce n'était pas permis à tout le monde, encore moins aux agents incapables de retenir leurs sentiments ou de cacher leur vraie personnalité... Ryan n'était pas de ceux là et même s'il venait de commettre quelques erreurs, il pouvait compter sur ses talents - et son incroyable chance - pour le sortir d'une mauvaise passe.

... Comme celle-ci.

Avant que son cerveau ait le temps d'assimiler ce qui arrivait, le jeune homme se retrouva à genoux devant la belle russe, les canons de plusieurs armes pointés dans sa direction et l'évidente contrariété de voir sa vie tenir entre les mains d'une parfaite inconnue - dont l'indifférence totale rendait la scène encore plus désagréable. Jetant un bref regard autours de lui afin de confirmer "l'amplitude merdique de la situation", il finit par rediriger celui-ci vers les jambes puis le visage de son interlocutrice. C'est dans ce genre de moments que l'on remarque des détails qui passent, en temps normaux, inaperçus ; dans ce cas-ci, Ryan ne put s'empêcher de s'extasier devant la beauté de la femme qui allait bientôt l'exécuter ! Fatale semblait être l'adjectif le plus approprié à cette demoiselle...

Katarina lui annonça les règles du jeu sans détours : raconter sa vie sans commencer par le commencement... Une tâche qui pourrait sembler relativement aisée, même pour quelqu'un dont la vie n'est qu'un récital de mensonges rédigés par des bureaucrates et apprit par cœur devant un miroir ! Là où le bât blesse, c'est que la belle exigea aussi qu'il ne démontre aucun signe d'hésitation, de mensonge et qu'il ne commette - bien entendu - aucune erreur pendant qu'il réciterait les différentes périodes de sa fausse vie. Les talents d'acteur de Ryan étaient mit à rude épreuve...

« J'ai été jugé et incarcéré pour cinq années dans une prison de moyenne sécurité, j'ai finalement tapé que trois pour bonne conduite. J'aurais pu faire moins si j'avais pas fracassé le visage de mon compagnon de cellule pendant qu'il dormait. » commença-t-il, sur de lui. « Quelques temps avant, j'ai participé au braquage de plusieurs magasins dans les banlieues de Chicago avec d'autres partenaires qui se sont fait choppés. Ils m'ont dénoncé mais les flics n'ont jamais eu de preuve contre moi. C'est en partie à cause de ca que je me suis fais choppé par la suite, même si j'étais un criminel notoire ils voulaient me mettre la main dessus pour conclure l'affaire et surveillaient mes mouvements bien plus qu'habituellement. Et... »

"Et ensuite ?" se répéta-t-il en boucle, incapable de trouver les références précédentes dans le Curriculum fictif imprimé dans son cerveau. Il regarda le sol, toussa pour feindre une pause, puis releva le visage avant d'entendre le son familier de la culasse d'une arme de poing, comme celle qui venait de se coller à son visage. Il s'agissait de Vladimir qui s'était rapproché suite à cette interruption, dégainant son arme en pensant qu'un canon de plus pointé vers lui serait réparateur pour Ryan et sa mémoire. Aucune hésitation, avait précisé Katarina, mais on lui avait pourtant accordé une chance de plus ce qui, dans la Mafia, était un véritable miracle !

« Trop tard. » finit-il par annoncer avant qu'une détonation ne retentisse ! Mais alors que Ryan voyait déjà sa vie défiler devant ses yeux (comme le veut la coutume), les armes jusqu'alors dirigées vers l'infiltré changèrent immédiatement de cible et des rafales de balles fusèrent de toute part, dans leur direction comme à l'opposé ! Vladimir et un homme de main s'écroulèrent, les "soldats" russes restants se dispersant de part et d'autre de la demoiselle pour couvrir une zone plus large. Ryan saisit l'occasion pour se jeter en direction de son patron - toujours vivant mais incapable de se relever - afin de lui confisquer son arme, puis il revint immédiatement aux cotés de Katarina non sans prier de survivre à un feu nourrit...

« On remet l'interrogatoire à plus tard ? Si tu veux connaître ma vie autant se donner rendez-vous au Lost Lake, 3154 W Diversey Ave. Ils font des supers coktails ! » trouva-t-il le temps de dire comme s'il n'était pas conscient de la situation.

Un hurlement de douleur le ramena cependant à la réalité : celui de Vladimir toujours souffrant à quelques mètres de lui - ce qui représentait à ce moment là un réel parcours du combattant - qui n'était pas épargné par les tirs ennemis malgré son incapacité à se battre. Pour n'importe quel homme, venir à son secours représentait un acte héroïque offrant un sentiment d'accomplissement inégalable ; pour Ryan, il s'agissait surtout d'une occasion en or d'effacer tout les soupçons qui pesaient actuellement sur lui et de recommencer sur de très bonnes bases ! Ni une ni deux, il se précipita vers lui et l'agrippa par ce qui était possible avant de trainer sa carcasse dans une zone plus sure, sous la couverture de ses actuels alliés. Il arracha le t-shirt sale de l'homme et s'en servit pour panser ses plaies, puis une fois les premiers soins effectués, se dirigea à nouveau vers la belle inconnue.

« Qui sont ces types ? Une autre mafia, ou bien des combattants de la justice ? »


.

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