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une rencontre impromptue (Feat Alexei Mikhaïlo)

Elena V. Scaletta
Elena V. Scaletta
Messages : 12 Je suis arrivé(e) le : 02/07/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Professeure d'école maternelle
Lun 4 Juil - 21:00
Une rencontre impromptue
Alexei & Elena

Une véritable soirée de merde, voilà comment la résumer rapidement. J'aurais dû m'en douter que ce mec était un blaireau de première avant d'accepter un rendez-vous avec lui. Pourtant, au début tout semblait parfait, le restaurant était superbe, mais lui pas du tout. J'ai même du payer ma part alors qu'il m'avait invitée. Les hommes de nos jours ne sont plus autant galants qu'avant. Au début tout allait bien, puis pendant le repas j'ai eu le droit à un résumer détaillé de toutes les filles avec qui il était sorti, en plus d'un point de vue sur les femmes hyper dégradant. Clairement ? J'ai honte d'être sortie avec lui, moi qui pensais qu'il était assez bien pour moi. Cela valait le coup de m'acheter une robe et des chaussures exprès pour ce soir. Maintenant, je dois rentrer toute seule, car Mr n'habite pas dans le même quartier que moi, charmant n'est-ce pas ?

J'étais donc en route pour rentrer chez moi, heureusement le restaurant n'était pas loin de Bridgeport. Le souci, je porte des chaussures neuves et mes pieds sont en feu… Je devais les retirer même si je devais passer pour une folle. J'arrêtais ma marche en regardant autour de moi et je les retirais en retenant un gémissement de bonheur, puis je repris la route. Je n'avais qu'une envie, rentrée chez moi me poser devant ma télé et manger de la glace ! Pendant ma marche, je remarquais que les gens me regardaient bizarrement -en même temps une fille pieds nus en ville ce n'est pas normal- je n'y prêtais pas plus attention en continuant mon chemin. Malheureusement, en me retournant pour regarder derrière moi, je remarquais qu'un mec me suivait. Je savais me défendre, mais en robe disons que ce n'est pas la meilleure tenue pour se battre. Normalement, dans mon sac j'ai une bombe au poivre, je cherchais tant bien que mal en continuant de marcher rapidement.

J'arrivais dans ma rue, je ne trouvais pas ma bombe et des mecs étaient postés devant mon immeuble… C'est bien ma veine ! Je lâchais un soupire, tenant fermement mon sac et mes chaussures contre moi en regardant si le mec me suivait toujours et la réponse, était oui. Pourquoi je sens que ma fin de soirée va être encore pire que mon début ? J'arrivais à mi-hauteur d'eux, la boule au ventre avant d'entendre le mec derrière moi siffler. Tous les mecs postés devant mon appartement, se retournaient dans ma direction.

-Hey salut mademoiselle ! Annonça un des hommes.

J’avançais sans rien répondre, les entendant parler ensembles et surtout me parler. Je ne devais pas croiser leurs regards, faire comme si… Ils n’étaient pas là ! En arrivant près d’eux et des escaliers qui menaient à mon immeuble, j’allais mettre le pied sur une marche qu’un des mecs m’attrapa le bras sèchement me ramenant à lui.

-Bah alors ma jolie… Tu ne veux pas jouer avec nous??

-Lâchez-moi ! Dis-je en me débattant.

L'homme qui me tenait, ria en me caressant la joue. Son contact me dégoûtait instantanément, je grimaçais en reculant la tête. Je pouvais les entendre rire de plaisir, je tentais de me débattre avant de lui faire une prise de self défense, tant pis pour ma robe. J'allais pour partir en courant, qu'un autre m'attrapa en clé de bras me serrant contre lui en tenant mes mains de sa main libre. L'autre qui m'avait attrapé en premier, approcha de moi, me donnant une énorme gifle en me traitant de tous les noms. Je sentais la douleur contre ma joue et le goût du sang couler dans ma bouche. Je ne pouvais rien faire, ils étaient trop nombreux pour moi toute seule… Mes larmes me montaient aux yeux, je baissais la tête sous les rires acharnés des hommes autour de moi. J'avais la rage, j'essayais quand même de bouger tant pis si je devais prendre des coups.

Emi Burton

Alexei Mikhaïlov
Alexei Mikhaïlov
rang alexei
Messages : 38 Je suis arrivé(e) le : 27/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Héritier Niveau Social : Aisé
Sam 9 Juil - 15:09

Une rencontre impromptue


Elena V. Scaletta






Une semaine était passée depuis ce tout premier contrat. J’avais réussi avec Brio, une élimination rapide, efficace, et remplissant parfaitement les termes du contrat, ça m’avait rassasié, Je m’étais senti bien mieux et mes nuits avaient été légèrement plus réparatrices, mais ça n’avait duré qu’un temps. Une semaine après, j’avais une autre rechute, une autre envie de tuer.

J’avais alors procédé de la même manière, utilisant le deepweb pour accéder à ces contrats, et un en particulier avait attiré mon attention. Commanditaire anonyme, demandant le meurtre de plusieurs membres d’une petite bande organisée. Des racailles en fait, et cette annonce sonnait comme une vengeance, je voyais le tableau d’ici : -Règlements de comptes entre deux bandes, l’une l’emporte, mais la seconde, affaiblie, ne peut se venger et fait appel à un professionnel pour s’en occuper-.

J’acceptais le contrat sans hésiter, récupérant toutes les infos possibles sur ce petit gang. C’était de la petite frappe, rien de bien méchant, mais je n’allais pas les prendre à la légère. Oui je tuais pour le plaisir, assouvir mes envies de meurtre, mais je ne devais prendre aucun risque, ni d’être découvert, ni d’être blessé ou mort.

Ce petit gang avait pour habitude de se retrouver dans un certain quartier les soirs de semaine, terrorisant et pratiquant le racket sur les habitants, les civils, voire bien pire. Du coup, je me préparais, j’étudiais attentivement les photos que j’avais reçues, essayant de bien m’imprégner de leurs visages, des zones qu’ils avaient l’habitude de fréquenter. Ce qui me donnait quand même plusieurs possibilités. Attendant que le soleil soit couché, je m’armais de mon pistolet, et de son silencieux, un foulard noué autour du cou qui pourrait éventuellement cacher partiellement mon visage lors de l’altercation, puis un sweet à capuche noir, reste de mes vêtements assez sobres et simples, une tenue passe-partout.



Arrivé sur place, j’arpentais les rues, les infos que j’avais eues à la dernière minute me communiquaient un rassemblement dans un parking, vers une grande zone d’habitations, et cette piste étant la plus sérieuse, c’est celle que je décidais de suivre, et en effet, arrivé discrètement au-dit parking, je pouvais distinguer un petit groupe de jeunes, appuyés contre les voitures, fumant et buvant, attendant certainement que toute la petite troupe soit présente pour partir en quête de violence et de persécutions sur les civils. Pas que ça me dérangeait vraiment, nous faisions pareil a plus grande échelle dans la famille, mais je n’aimais simplement pas les racailles qui se prenaient pour des durs. Je restais alors assez discret, caché, les épiant, et attendant qu’ils bougent pour les suivre et voir ce qu’ils préparaient, j’étais curieux, et si jamais ils étaient sur un bon coup, pourquoi ne pas en profiter et faire d’une pierre deux coups.

Un téléphone sonnait, une discussion rapide, puis tout le petit groupe partait et se dirigeait vers les rues et les habitations. Ils étaient quatre à quitter le parking, et ils devaient certainement rejoindre quelqu’un d’autre, l’auteur du coup de fil. Je les suivais à bonne distance, discrètement, et j’arrivais parfaitement à les pister, déjà par l’odeur, mais aussi par le bruit, et arrivant à un coin de rue, je me penchais pour regarder ce qu’il en était, et là je les voyais, devant une habitation, ils parlaient à une jeune femme, plutôt petite, et jolie, et je me doute bien qu’ils n’étaient pas là pour lui demander l’heure, je voyais un cinquième arriver juste derrière la fille, certainement l’auteur du coup de fil, et je comprenais alors ce qu’il allait se passer, soit un viol, soit un kidnapping pour une revente d’esclave, ou une mise au tapin. Je portais mon foulard devant mon visage, et ma capuche sur la tête, et j’approchais discrètement du petit groupe, accroupis, longeant le mur et me cachant de leur vue par tous les obstacles que je pouvais trouver, même si leur attention était portée sur la petite brune, je restais discret et prudent, puis arrivé à bonne distance, une dizaine de mètres, Je récupérais mon arme, le silencieux dans l’autre poche, assemblant les deux et en armant la culasse. Je prenais le temps d’analyser la situation pour savoir de quelle manière en terminer le plus vite possible et sans blesser la jeune femme. Je reconnaissais clairement quatre des cinq bonhommes par les photos que j’avais reçues au préalable. Le gars qui avait passé le coup de fil et qui semblait avoir suivi la jeune fille, m’était complètement inconnu.

Je m’avançais alors, debout, ne me cachant plus, j’avais perdu mon sang froid au moment où une des racailles avait giflé violement la demoiselle en l’insultant, je levais le bras, visant le plus près, tirant une balle, pleine tête, puis le second et le troisième, pareil, et le dernier, deux balles plein cœur. Au moment où je pointais mon arme vers le dernier gars, il levait les mains, m’implorant en m’expliquant qui il était.

«- Hoo calme toi mec, c’est moi qui t’ai contacté, et qui t’ai donné les infos d’où tu les trouverais, je faisais genre agent double tu vois, je les ai attiré ici pour que tu les tues, c’est moi qui dois te payer, me tues pas mec !»

Je le regardais, un sourcil arqué, ce mec était complètement inconscient, complètement dingue de tenter le diable comme ça, j’aurais pu le tuer en premier, il a juste eu de la chance. Mon dieu, c’est pour ça que je détestais la racaille. J’accourais alors vers la demoiselle, posant ma main sur son épaule et lui demandant de se calmer un instant le temps que je règle tout ça. Me retournant alors vers le bonhomme, je lui disais, d’un air méprisant.

«- Non mais t’es juste fou, j’aurai pu te tuer aussi facilement que tous ces cons-là, comment tu peux être aussi inconscient, c’était bien trop de risques, sérieux, votre amateurisme me fascinera toujours. Allez donne-moi mon dû et débarrasse-toi des corps, tout ce qu’ils contiennent, je t’en fais cadeau.»

Je tendais alors la main pour recevoir mon enveloppe, qu’il me tendait immédiatement, puis je me retournais vers la demoiselle, elle était sous le choc, mais il ne fallait pas qu’on reste ici, même si les coups de feu n’avaient attiré personne, quatre cadavre faisaient un peu bordel dans ces rues, et je lui proposais alors.

«- Hey, ça va ? Tout va bien, calmez-vous, vous êtes sauvée. Il faut pas rester là, c’est dangereux, vous habitez ici ? Ouvrez la porte qu’on monte se cacher, je veux pas risquer d’être vu ici.»

Je me doutais bien qu’après cette agression, elle ne devait pas avoir la moindre confiance en moi, et j’admettais aussi que l’aider en les liquidant tous les quatre n’était pas la plus diplomatique des façons de faire, mais sur le coup, je n’avais pas eu le choix, et du coup je m’attendais autant à ce qu’elle m’invite à monter nous réfugier chez elle, qu’à ce qu’elle m’envoie chier et rentre se cacher toute seule.

Code by Joy

Elena V. Scaletta
Elena V. Scaletta
Messages : 12 Je suis arrivé(e) le : 02/07/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Professeure d'école maternelle
Dim 10 Juil - 1:06
Une rencontre impromptue
Alexei & Elena

Je ne savais plus quoi faire, j'avais tout essayée, mais rien y faire. Je vivais un véritable cauchemar, je voulais me réveiller en sueur dans mon lit, pourtant c'était réel. Voilà que j'allais me faire violer devant mon propre appartement, moi qui pensais le quartier tranquille ! J'étais à bout de force, en pleure et j'avais du mal à respirer à cause de sa foutue clé de bras… J'imaginais déjà les horreurs qu'ils allaient me faire, rien qu'en y pensant mes jambes tremblaient prête à me lâcher. Pourtant, sans savoir la véritable raison, l'homme qui me tenait se crispa derrière moi avant de tomber sèchement au sol. J'inspirais enfin libre, toussant comme une dingue en ne comprenant rien à la situation. J'avais le regard brouillé par mes larmes, la gorge qui me faisait terriblement mal. Je tentais de partir, mais mon corps refusait de bouger, totalement crispé. J'entendis un drôle de bruit inconnu, puis un liquide chaud me gicler au visage avant de voir une autre personne tombé au sol… Qu'est-ce qu'il se passait ?

Je regardais le sol, insistant pour calmer ma respiration. Est-ce qu'ils venaient tous de… ??? L'homme supplia le meurtrier, je ne comprenais rien à ce qu'il pouvait lui dire. J'étais figée sur les corps gisant au sol, le sang qui coulait des cadavres… Mon rythme cardiaque s'accélérait, j'étais toujours en train de dormir ?! Je suppliais le seigneur au plus profond de moi de m'aider à me réveiller, d'avoir juste imaginée tout ça… Je ramenais ma main à ma bouche, me rendant compte que non, je ne rêvais pas quelqu'un venait d'assassiner des hommes devant mes yeux ! Je voulais hurler, réagir, faire un truc même courir, mais j'étais sous le choc impossible de faire quoique ce soit. Je sentais une main se poser sur moi, je relevais les yeux vers la personne. J'avais le sentiment que tout autour de moi était au ralentit et qu'il me parlait en chinois.

Je sentais cette envie de vomir monter en moi, pourtant rien ne venait. Je regardais l'homme récupéré une enveloppe, puis revenir vers moi. Je tentais d'écouter le plus possible, le regard livide je pointais mon bâtiment en lui indiquant un faible « c'est par là… ». Je marchais le visage blême, le corps tremblant jusqu'à la porte de l'aller, je cherchais mes clés paniquée les yeux embrumés par mes larmes. J'étais incapable de répondre quoique ce soit, cela ne serait pas cohérent. J'ouvrais avec du mal la porte, montant les marches une à une en me tenant à la rambarde d'escalier, jusqu'au premier. J'ouvris ma porte, en laissant celle-ci grande ouverte marchant en traînant des pieds jusqu'à mon salon.

-Comment… ils sont… Je…

Je restais là, planté debout incapable de dire quoique ce soit… Je venais d'assister à un meurtre ? Je devais me concentrer, respirer calmement. Reprendre le contrôle de la situation, essayer de penser positif et surtout me sortir l'horreur que je venais de vivre. Je passais une main dans mes cheveux, en respirant comme je le pouvais, même si cela se rapprochait plus d'une crise d'asthme. Les images me revenaient en tête, je fermais les yeux, horrifiée par brutalité. Mon corps entier tremblait, des spasmes m'empêchaient de respirer. J'éclatais en sanglot en tombant sèchement au sol sur les genoux, repensant encore et encore aux images. Je commençais à hurler de terreur, réalisant enfin ce qu'il venait de se passer. Cet homme avait tué de sang froid, quatre mecs, comme ça ?! Après avoir faillit être violé, me voilà complice d'un foutu meurtre ?! Je balançais mon corps entièrement paniquée... je devais contacter la police ?! Faire quoi au juste ?!

Je cherchais mon téléphone dans mon sac, pleurant à chaude larme. Je le fixais un moment, repensant à cette nuit ou James est mort, l'assassina de mon père… Tout revenait dans ma tête, je balançais mon téléphone violemment contre le mur en hurlant de rage et de terreur. Pleurant encore, sans pouvoir m'arrêter. Je voulais juste me réveiller, comme si rien de tout ça ne c'était passé !

Emi Burton

Alexei Mikhaïlov
Alexei Mikhaïlov
rang alexei
Messages : 38 Je suis arrivé(e) le : 27/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Héritier Niveau Social : Aisé
Dim 24 Juil - 17:24

Une rencontre impromptue


Elena V. Scaletta






Elle était complètement bouleversée, cet enchaînement de violence et toute cette hémoglobine qui voltigeait dans les airs et l'avait souillée, je la comprenais, elle était sous le choc, immobile, à baisser les yeux, regardant dans le vide. Elle semblait prise dans une torpeur, un mélange de frayeur, de dégoût, et de doute. Elle ne produisait rien, aucun son, aucun geste, complètement figée par ce qu'elle ressentait sur le moment. J'avais été violent, rapide et impitoyable, ne laissant pas la moindre chance à ces types. Mais premièrement, ils étaient mon contrat, et ensuite, ils allaient s'en prendre à elle. Connaissant leurs méthodes, ça allait commencer par la faire monter chez elle, la voler, la violer, et peut-être la tuer pour ne laisser aucun témoin, voilà comment ils procédaient.

Une fois mon affaire terminée, et ayant demandé à mon contact de s'occuper des corps, je me tournais vers elle, je lui avais demandé qu'elle nous ouvre son appartement pour nous y réfugier. je la sortais de cette torpeur, toujours aussi perdue, et apeurée. elle me guidais donc dans l'immeuble, me faisant monter au premier étage. Elle était lente, tremblante, elle avait du mal à se mouvoir et à monter les quelques marches qui la séparaient de chez elle, marches qu'elle avait du gravir des centaines de fois, et qui aujourd'hui semblait être une ascension sur un des plus hauts sommets. Elle ouvrait sa porte, difficilement, toujours les mains tremblantes et les yeux voilés par les larmes. Je refermais derrière nous, prenant le soin de verrouiller la porte. Et j'approchais d'elle, la rejoignant au salon.

«- N'approchez pas des fenêtres surtout, restez à couvert, il faut pas se montrer, on va attendre que la rue soit nettoyée.» Je posais ma main sur son épaule, cherchant son regard. «- Calmez-vous, tout est term...»

Elle tombait subitement à genoux au sol, la retombée de ses émotions fortes agissait subitement, elle perdait le contrôle et lâchait tout, explosant en larmes et en cris. Je me mettais accroupi devant elle, posant mes mains sur ses épaules alors qu'elle commençait à se balancer, son corps dodelinant inconsciemment, je la serrais contre mon torse, ne voulant pas plus la brusquer, je voulais la rassurer, mais d'un côté, c'est bien de moi qu'elle était dégoûtée, c'est moi qu'elle craignait et qu'elle voulait fuir. Est-ce qu'elle voulait que je parte ? la laisse en paix ? Elle allait me dénoncer, très certainement, mais elle ne savait rien de moi, et je pense pas que son état lui permette de retenir précisément les traits de mon visage qui était à moitié couvert. Elle saisissait son téléphone, le regardant un instant, doutant, hésitant à composer le 911. Mais non, elle se ravisait, et le balançait violemment contre le mur, je ne le suivais pas du regard, restant concentrée sur elle pour essayer au mieux de la calmer, je la prenais dans mes bras, tentant de mettre fin à sa crise.

«- Calmez-vous, c'est terminé, vous êtes sauvée. Arrêtez de crier, s'il vous plait, si on se fait repérer, ça n'arrangera pas les choses. Laissez-moi vous expliquer au moins.»

Je préférais me reculer, je me levais, me redressant en l'aidant à prendre place sur son canapé, puis je partais à la cuisine, remplissant un grand verre d'eau, et prenant du sopalin. Je revenais à elle, lui tendant le verre, et le papier pour qu'elle puisse sécher ses larmes. Et je restais à bonne distance, ne voulant pas plus m’immiscer dans sa bulle intime, ne voulant pas imposer ma présence, et mon contact. Je me trouvais devant elle, à genoux, et je la regardais, ne sachant pas trop si elle se calmait, si elle intériorisait ou si elle allait continuer sa crise. Je décidais de lui parler, franchement et de lui expliquer ce qu'il s'était passé et ce qui allait advenir ensuite.

En temps normal, jamais je n'aurais pris le temps de m'occuper d'une passante, d'une victime, mais cette demoiselle avait touché une corde sensible. Sur le moment, je ne savais pas pourquoi, mais elle m'avait attendri, elle m'avait fait réaliser que certains dommages collatéraux pouvaient avoir des conséquences fâcheuses sur les gens affectés par mes actes, chose à laquelle je n'avais jamais pensé avant, chose qui à partir d'aujourd'hui, allait changer et me suivre dans chacune de mes actions.

«- Ces gangs la, agissent de cette manière, ils suivent les gens, jusque chez eux, les cambriolent, les volent, parfois même, les violent et les tuent. Et ce soir, c'était vous leur cible, mais j'ai eu un contrat pour les supprimer, car ces racailles ne s'en prennent qu'aux civils, et font leur beurre comme ça. Je vous ai sauvée ce soir, et j'en ai sauvé bien d'autres par la même occasion. Calmez-vous, s'il vous plait, vous ne craignez plus rien. Laissez moi juste le temps que la rue soit nettoyée, et je rentrerai chez moi, je ne vous importunerai pas plus que nécessaire. Pardonnez moi pour la violence de l'acte.»

Je prenais un morceau de sopalin aussi, et j'essuyais le sang, encore chaud, sur sa peau, son visage et son cou, laissant à peine quelques petites traces, mais ne voulant pas l’irriter en frottant trop fort. Une fois nettoyée, je me levais, et allant sur le côté de la fenêtre, j'écartais légèrement le rideau, guettant ce qui se passait dans la rue en bas, et voyant mon contact qui avait brisé la vitre d'un pick up, avait mis les corps derrière. Il était en train de les recouvrir d'une bâche, et il allait soit très certainement les emmener dans un endroit où ils pourraient disparaître sans laisser de trace. Je restais distant, vis-à-vis d'elle, la laissant encaisser ce que je venais de lui dire, et se calmer, espérant que ça sera suffisant, et que si elle avait besoin de parler plus, ou que je revienne vers elle, j'étais à sa disposition. Je n'étais pas expert dans ce genre de situations, et ça se voyait clairement.

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Elena V. Scaletta
Elena V. Scaletta
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Mar 26 Juil - 23:12
Une rencontre impromptue
Alexei & Elena

J'entendais cet homme qui essayait de me rassurer, honnêtement je ne comprenais pas pourquoi il faisait ça ? Après tout, il venait de tuer des gens alors pourquoi ne pas prendre la fuite au lieu d'essayer de me rassurer ? Je l'écoutais donc parler, il voulait m'expliquer quoi ? Pourquoi il venait de faire ça ? Une chose est sûre il ne voulait pas être repéré. Une fois assise sur mon canapé, je ramenais mon visage à mes mains toujours en larme. Le plus dur était de ne pas y penser, malheureusement j'avais encore l'impression d'y être encore et encore. Revivant cette scène depuis le début, mes spasmes continuaient bloquant ma respiration. Comment ils font tous ? Pour assassiner et ne pas être sensible ? J'attrapais mon paquet de cigarettes, tremblante, puis un coussin qui sert de déco dans mon salon en le ramenant à moi. J'allumais ma cigarette, je savais que cela n'allait pas m'aider mais, il fallait que je pense à autre chose !

Il était revenu, il me tendait un verre d'eau et de l'essuie-tout… Je relevais un instant mes yeux à son visage toujours caché, ne voyant que ses yeux. Sans me rendre compte, je ne criais plus malgré mes spasmes toujours présents. Je prenais doucement le verre, buvant la totalité du liquide puis j'essuyais mes larmes avec le sopalin. Je ne savais quoi dire, rien ne voulait sortir de ma bouche totalement perdue. Ramenant ma cigarette à ma bouche, je baissais les yeux en retenant mes larmes. Il était à genoux, devant moi… Je relevais doucement mon regard face à lui et il prenait la parole. Je l'écoutais avec effroi, donc si je crois en lui j'allais être tuée juste après avoir été violée ? Je n'en revenais pas. Sauf que j'en revenais au même point, était-ce une raison de tuer comme ça ? C'était son métier où il faisait ça par plaisir ? Je secouais la tête en essayant de me calmer le plus possible.

Je ne savais pas quoi dire, je sursautais à son contact quand il tentait d'essuyer le sang qui m'avait giclé au visage tantôt. Je le laissais faire, cherchant mes mots. Je remémorais ses paroles, en soupirant… Il venait de me sauver la vie et il s'excusait de la violence de l'acte ? Qu'est-ce que je devais faire ?! Mes spasmes s'étaient calmés sans que je puisse m'en rendre compte, même si mon corps tremblait toujours autant. Je le regardais, lui qui était près de la fenêtre comme pour s'assurer que tout allait bien en bas. J'avais l'impression d'être dans une série policière, ou les enquêteurs allaient venir m'interroger. Pour finir, j'allais me retrouver en prison pour complicité !

Je lâchais un long soupir, passant ma main dans mes cheveux avant de sentir que cette partie était mouillée. Je ramenais ma main devant mes yeux, voyant du sang sur celle-ci je tremblais par automatisme. J'avais déjà vu du sang, en essayant de sauver James j'en étais recouverte, mais ce n'était pas la même chose. Pas la même situation surtout, lui je l'aimais vraiment et il n'avait pas tenté de me violer… Je posais mon verre sur la table basse en jetant ma cigarette dedans. Les horreurs me revenaient, je me levais rapidement pour aller vers lui. Je restais derrière lui un moment, silencieuse. Je devais lui parler, le remercier surtout. Je posais délicatement ma main sur son bras, comme pour me rassurer d'une certaine manière. C'était bien réel, je ne rêvais pas et j'en étais déçue. Je voulais tellement que tout ça ne soit pas réel, je voulais me réveiller.

« -Je… Je voulais vous… Remercier… de… m'avoir sauvée la vie… »

Je tremblais toujours autant, mes dents claquaient à mes paroles en plus de bégayer. J'avais le regard fuyant et mes larmes coulaient encore sans que je ne puisse contrôler quoique ce soit. Pendant un court instant, je n'avais plus pensée à cette soirée, mais tout revenait. Je lâchais un petit rire ironique, le menton tremblant sans contrôler je fondais en larmes à nouveau.

« -Je… Je suis désolée… C'est tellement… Une révélation énorme pour moi, je ne sais pas quoi penser ni quoi faire. J'ai envie de fuir, de me réveiller dans mon lit… ne plus vivre une chose pareille… Mais tout cela est impossible à oublier… »

Voilà que je me confiais à lui, comme si un tueur comme lui savait comment rassurer une « victime » ! Je me sentais tellement conne, mais j'avais besoin de vider mon sac pour me libérer. Je ne sais pas pourquoi, mais je fonçais dans ses bras pour pleurer contre lui comme un bébé. Je voulais juste du soutien, même si ça venait de lui. Je voulais être rassurée.

Emi Burton

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