Alexei 'Enkey' Mikhaïlov [Terminé]

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness

Caractère

Alexei est un jeune homme en pleine fleur de l’âge, qui veut profiter de la vie, essayant de briller, tant en société, et le montrer qu’en famille, de manière un peu plus discrète, mais ça a toujours eu un air de faux-semblant, un rôle qu’il se donne pour cacher sa vraie nature, une nature sombre, que vous ne voudriez peut-être pas découvrir.

Il est un charmant playboy, à l’aise en société. Il n'est pas intéressé par une relation durable avec une femme. Il veut profiter de la vie et est plutôt du genre à avoir des plans d'un soir avec des inconnues pour ensuite ne plus les revoir. Souvent même il les laissera terminer leur nuit dans le lit, toutes seules, alors que lui allait toujours prendre le petit déjeuner avec sa soeur chez elle, quand il avait eu une compagne la nuit, lui laissant toujours le même mot lui demandant de ne plus être là quand il reviendrait. Quand il dormait, souvent il avait cette petite voix au réveil, qui lui murmurait : "Je vénère ma soeur Katarina, la plus géniale et belle, et intelligente, et intéressante de toutes les femmes", ça sonnait comme un message subliminal, une pensée qui avait été mise dans ma tête étant plus jeune, certainement par elle d’ailleurs, ou par moi. Alexei, un Playboy ? Mouais, plutôt un profiteur, il a comme tout homme des pulsions à assouvir, et il lui arrive donc souvent de ramener une femme chez lui le temps d’une soirée pour se vider, mais il la renvoie très vite ensuite, ne s’intéressant plus à elle car elle ne représente pas plus qu’une distraction pour lui. Alexei pense qu'une relation durable avec une femme lui prendrait trop de temps et l'empêcherait  de faire correctement son travail nocturne, le compromettant, et mettant sa couverture en péril. Il faudra une femme forte de caractère, indépendante et qui sache faire fondre la glace qui recouvrait son cœur pour le combler.

Alexei pourrait donner l’impression d’être constamment entouré de personnes, mais ce n’est en réalité pas le cas, pas du tout même. Il est très solitaire, il est individualiste et n’a pas beaucoup d’amis. Cette situation ne le dérange pas plus que ça, il se considère comme autosuffisant, étant assez enrichi par sa famille, et ayant toujours la présence de sa sœur à proximité quand il se sent vraiment seul. Il pense ne pas avoir besoin d’aide, aimant travailler seul et ne compter que sur ses propres capacités et compétences, issues de son expérience. Il travaille très mal en équipe, même s’il arrive qu’il se fasse aider pour certains boulots, dans des situations d’urgence, ou quand il manque clairement de nombre pour arriver à gérer une situation. Dans la vie de tous les jours, il ne pense pas avoir besoin d’aide, il ne compte que sur lui-même et pense être capable de tout gérer. Alexei n’a pas besoin de relations sociales vraiment proches, il n’est pas non plus contre le fait d’en avoir, mais il pourrait très bien s’en passer et n’est pas du genre à aller vers les gens pour tisser des liens lui-même. Ce qui ne l’empêche pas d’être très amical, généreux et altruiste, surtout quand la personne qu’il a en face de lui en vaut la peine, selon lui.

Alexei  est aussi un anticonformiste, ayant énormément confiance en lui et en ses capacités, et personne n’arrivera à le faire sérieusement se remettre en question. Il pense que son statut et sa richesse lui permettent tout en société et il lui arrive souvent de faire des gaffes ou de volontairement déroger à des règles sociales ou des pactes entre familles qui pour lui ne sont que futilités, inutiles et superflues. Il n’est pas du tout du genre à se faire influencer par les autres, peut-être par sa sœur, la seule personne sur cette terre le comprenant assez pour pouvoir prétendre à le manipuler.

Quelque chose d’intéressant le concernant, c’est son déni des responsabilités. S’il a un souci, ou si une contrainte lui est imposée, il sera plutôt du genre à repousser le problème, l’éviter, et à contourner la contrainte. Il n’aime pas s’emmerder avec la paperasse, ou les tâches administratives, il voudra toujours les refiler à quelqu’un d’autre, et en général, sa sœur s’en charge pour lui. Il est très mauvais joueur, n’aimant pas perdre, bien que loyal, il veut toujours gagner, mais encore une fois, tout dépend de la situation et des personnes impliquées. Ses réactions divergeront beaucoup en fonction de l’estime qu’il a de son opposant, s’il ne l’aime pas et le trouve con, il n’hésitera pas à se servir des pires bassesses pour rapidement s’en débarrasser. Mais s’il est ami avec la personne, ou qu’elle en vaut la peine, il usera d’ironie pour esquiver sa défaite et refusera d’admettre sa défaite, en proposant une revanche dans laquelle il utilisera ses fameux coups bas pour ne pas perdre une seconde fois.

Dernier point mais pas des moindres. Alexei est "fun but not funny" comme on dit à Chicago. Autrement dit, il aime bien blaguer et user du sarcasme et de l'ironie de temps en temps, mais il sait que les blagues les plus courtes sont les meilleures. Il n'est pas du genre à rire de tout et de rien et n'est pas un "rigolo de service". Néanmoins il sait mettre des petites touches d'humour par-ci par-là, au moment opportun, sans pour autant épiloguer à ce propos durant deux heures.

Concernant Katarina :

Alexei et Katarina ont une relation particulière depuis la disparition de la mère de la jeune fille. Il avait été là pour elle, pendant son deuil, ce qui avait terriblement renforcé leurs liens, il avait été le seul jamais présent pour elle en fait, il pensait que son père, déçu d'avoir eu une fille, l'avait délaissée, pour mettre son fils, lui-même, plus en avant pour préparer sa succession. Et selon Alexei, c'est ce mauvais choix de leur père qui avait donné à Katarina cette envie irrépressible de faire ses preuves, alors que lui, restant sur ses acquis, et surtout ne voulant pas hériter de cet empire pour terminer dans un bureau à être surprotégé, se désintéressait des affaires de son père quand il le pouvait, mais souvent rappelé à l'ordre, il devait quand même faire bonne figure.

Alexei n’a aucune raison d’être jaloux des prétendants de Katarina, même s’ils sont très peu nombreux, voire inexistants, mais de ce côté, il est justement très protecteur, trop même, sachant sa sœur naïve, si jamais elle se rapproche de quelqu’un, ou si quelqu’un l’approche trop, il se montrera présent en faisant comprendre au bonhomme qu’il avait tout intérêt à ne pas blesser sa sœur et lui faire du mal.

Il était conscient de cette concurrence entre eux, de cette rivalité quand au rôle d'héritier, lui par obligation, elle par envie, mais il ne laissait jamais cette rivalité prendre le dessus sur leur relation. Elle était la seule personne sur cette terre qui comptait pour lui, et il ne pouvait tout simplement pas laisser les affaires de la famille prendre le dessus sur la famille elle-même, pas contre elle.

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Derrière l'écran

J’ai jamais su ce qu’était devenue ma mère, j’étais bien trop jeune pour comprendre ou me faire une idée par moi-même, donc j’avais écouté et cru ce que les adultes m’avaient dit, et j’avais eu plusieurs version. C’est en comprenant petit à petit comment se déroulait la vie d’une famille russe que je saisissais qu’on voulait juste me cacher la vérité, le genre de vérité qu’on ne peut raconter à un enfant. J’avais pas beaucoup de souvenirs de mon enfance, elle ne m’avait pas marqué réellement, les faits les plus importants, tournent autour des mauvaises relations que j’avais avec mes cousins et de la relation particulière que j’avais avec ma sœur. C’était pendant l’année de mes trois ans qu’elle était arrivée, d’une énième épouse que mon père avait eue, ne sachant absolument pas combien elles avaient été avant ma mère. Elle était à 100% russe elle, contrairement à moi, qui ne l’étais qu’à moitié, issu d’une mère Américaine. Et ce détail, ne m’avait pas aidé pendant toute mon enfance, et même bien plus que ça, jusqu’à l’armée en fait.

J’avais été la risée de ma génération, le fils bâtard, le vilain petit canard. J’avais beau être le premier enfant de mon père, et un des garçons les plus âgés de la famille, je n’en restais pas moins un faux-russe, j’avais jamais compris cet engouement à rabaisser un enfant et à l’humilier pour les fautes de ses parents, mais je l’avais accepté, du moins pendant un temps, me montrant avenant, débordant d’énergie et de volonté pour satisfaire les exigences de mon père. Cette discrimination eut sur moi l’effet escompté, car pendant de longues années, j’étais en concurrence avec ma sœur, à nous disputer l’attention et les bonnes grâces de notre père. bien que en privé, notre relation était une vraie  relation d’amis, de confidents, et de frère et sœur aimants. Et Ceci depuis un évènement particulier, la disparition de sa mère.

J’avais toujours pensé que ma mère avait ‘disparu’ à cause de sa nationalité américaine, pensant qu’elle était une insulte pour la famille, et considérée comme une erreur de parcours de mon paternel. Mais quelques temps plus tard, je comprenais alors que non, même une femme russe, pouvait subir le même sort, et c’est ce qui s’était passé. La mère de Katarina, avait disparu elle aussi, mystérieusement, mais bon, tout le monde savait que mon père s’était encore lassé, et avait voulu tourner une page, voire même changer de bouquin. Mais lui, il préférait clairement bruler le livre que s’en séparer ou le ranger.

Cet évènement avait eu un impact important dans ma jeune vie. Katarina était intelligente, beaucoup même, et bien plus que moi, et elle comprenait parfaitement, tout comme moi, comment la famille devait fonctionner et prospérer, mais elle avait compris ça bien plus rapidement, nous l’avions en fait compris le même jour, tous les deux, ce fameux jour, pendant lequel elle devenait comme moi, une enfant sans mère. Comprenant que personne n’était irremplaçable, que chacun avait un rôle à jouer, mais devait se montrer à la hauteur. Naître enfants de Sergei Mikhaïlov nous donnait beaucoup d’avantages, mais aussi beaucoup d’inconvénients, et si nous ne faisions pas nos preuves, nous pouvions très bien aussi devenir des ‘disparus’.

Beaucoup de choses avaient changé lorsque nous arrivions en Amérique. Chicago, une ville rongée par la corruption, où la situation ne pouvait qu’empirer. Mais pas pour tout le monde. Notre famille se lançait alors dans les affaires louches, trafic, prostitution, corruption, stupéfiants, tout ce qui pouvait rapporter de l’argent, de la notoriété, et du territoire. Ce qui avait aussi changé pour moi, du fait que j’étais à moitié Américain, je commençais à avoir moi-même une place qui devenait un peu plus importante au sein de la famille, je restais toujours le bâtard, mais je restais aussi à moitié chez moi, là où tous mes cousins, avaient du mal à s’intégrer dans la vie de tous les jours, dans leur vie civile, moi qui parlait la langue que ma mère m’avait enseignée quand j’étais petit, j’avais une facilité pour me fondre dans la masse, certes, j’avais un accent atypique, mais je me débrouillais très bien, et je reprenais une bonne part de confiance en moi.

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Cette situation avait donc duré quelques années, un semblant de concurrence en surface, montrant à notre père que nous étions tous les deux motivés, mais une relation extrêmement intime, nous étions soudés, une vraie famille. Puis arrivait cette fameuse année de mes seize ans, durant laquelle on avait été séparés, ça ne devais durer que deux ans, mais j’en avais décidé autrement. On avait beau être dans les années 2000, Si y’a bien une chose qui n’avait jamais changé en Russie, et dans les coutumes Russes, c’est d’envoyer les hommes en lycée militaire, et si jamais ils veulent continuer, ils pouvaient ensuite s’engager dans l’armée pour des contrats de diverses durées. L’avantage alors de ma double nationalité, revenait une fois de plus me donner un bon coup de main, me permettant de rejoindre les rangs des écoles militaires américaines, et d’accéder ensuite à des formations bien plus avancée.

Je m’étais donc résigné à accepter mon sort, par obligation, et aussi un peu par envie, envie de m’éloigner de ma famille, de ces affaires, mais rien n’étais facile chez les Mikhaïlov. Et mon père me tenait toutes les semaines au courant des affaires en cours, des affaires terminées, et du travail accompli (Bien que je prenais des nouvelles de ma sœur aussi toutes les semaines, et qu’elle me servait le même compte-rendu, mais de son propre point de vue, ce qui me donnait toujours deux versions des évènements). Je m’efforçais de retenir ce que je pouvais, sans vraiment m’y intéresser, mais surtout pour qu’on me laisse tranquille ici, car mon père aurait était capable de me rapatrier et me faire rentrer au bercail, si il avait senti le moindre doute dans mes ambitions à l’égard de la famille, ou peut-être même, me faire tuer…

Je terminais donc mes classes, avec des résultats particulièrement élevés dans les évaluations en infiltration, en tir, et en stratégie de combat, ce qui me donnait d’autres perspectives d’avenir, et je me débrouillais alors pour convaincre mon père que me laisser continuer un apprentissage militaire pourrait être bénéfique pour la famille. Et je me lançais alors dans une carrière dans l'armée américaine assez particulière, faisant partie d’un groupe d’intervention en milieu hostile, un projet qui était classé secret défense, et dirigé par un bureau indépendant, enfin, tout un bordel pour nous faire comprendre que si on en parlait, on avait des chances de devenir des ‘disparus’… Comme quoi, ce statut me suivait de près depuis ma tendre enfance, et planait au-dessus de moi comme un nuage sombre de mauvais augure.

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On m’avait contacté pour un assassinat, le dossier était assez complet, et le lisant, je reconnaissais clairement un de mes cousins, Vladimir, de deux ans mon ainé, qui faisait partie de la famille, et travaillais sur les docks principalement, s’occupant d’affréter les conteneurs, de les aménager pour pouvoir y cacher des armes ou de la drogue dans les parois et des faux plafonds, et arriver à les cacher au milieu de milliers d’autres et les retrouver tout aussi facilement. Cet homme était une menace pour mes employeurs, car souvent il arrivait à faire détourner certains conteneurs pour armer des groupes extrémistes qui montaient en puissance. Ces porte-conteneurs venant d’Europe passaient non plus par la côte Est des États-Unis, mais par le port de Québec et les lacs pour arriver directement à Chicago. Si les appels de mon père ne m’avaient rien révélés, ceux de ma sœur m’avaient clairement fait comprendre depuis quelques mois, que ce fameux cousin n’œuvrait pas que pour la famille, mais aussi pour son compte personnel, ce qui recoupait parfaitement les infos que j’avais de mon dossier, et c’est aussi ce qui m’avait motivé à aller jusqu’au bout de cette mission. De toutes façons, les seuls souvenir de Vladimir que j’avais, c’était les coups qu’il me portait, les insultes qu’il me lançait, et ses allusions à mon sang impur qui me rendait indigne des Mikhaïlov.

Il fallait que ça ait l’air d’un braquage, un racket, un truc fait pas un mec de la rue de manière à trouver facilement un coupable, et j’avais trouvé le moment et le lieu parfait pour ça. Tous les samedis soirs, il allait dans un pub, dans le quartier irlandais, dans lequel il retrouvait des ‘amis’, ou des contacts plutôt. Et il sortait souvent fumer avec eux, mais lui avait la mauvaise habitude de fumer plus vite que les autres, et du coup il en fumait deux, ce qui le faisait terminer toujours quelques minutes après les autres, ce qui me donnait un laps de temps assez court, mais suffisant.

Le soir venu, un sans-faute. Il était là, il était sorti pour fumer, je m’étais habillé de guenilles et me faisais passer pour un mendiant, assis sur un palier de porte juste à côté du pub. Et j’attendais patiemment, le moment opportun. Une fois seul, ses amis retournés dans le pub, il terminait sa clope quand je l’interpelais avec mon accent russe.

«- Hey monsieur, z’auriez pas une p’tite clope siouplait ? »

Je voulais l’amadouer comme je pouvais, il s’éloignait du pub pour s’approcher de moi. Puis eu moment ou il m’en tendait une, avançant les mains avec son Zippo doré, mon visage était éclairé par la petite flamme et il me reconnaissait. Il n’eut pas le temps de prononcer mon nom, qu’un violent coup de poing dans la mâchoire, armé d’un poing américain, venait le mettre quasiment K.O. Je jetais un rapide regard autour de moi, rien, personne, je le tirais alors dans une ruelle sombre et pas fréquentée, commençant à le dépouiller. Le but était de faire passer ça pour un braquage tout à fait basique, dans un quartier neutre en plus, là où aucune famille n’était censée faire de grabuge. Il se réveillait peu à peux.

«- Alexei ? c’est toi ? Que …» Et bim, une autre droite, et à chaque fois qu’il prononçait mon nom, je lui en remettait une, écoutant mon prénom devenir plus compliqué à articuler à chaque coup tant ses rangées de dents bien droites devenaient de moins en moins organisées. «- Alekei, Non !» Bim, encore … «- Aekei.» Mais jamais il la ferme ? «-Ekei .» «- Ta gueule !» «-Enkey...»

Enkey, voilà le dernier mot que j’entendais, puis plus rien, le silence, un léger clapotis que sa bouche difforme faisait à cause du sang qui coulait et venait emplir sa gorge. Je le laissais là, dépouillé de tous ses biens précieux : Mission accomplie, Réussite totale.

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Le retour à Chicago avait été difficile, ce changement d’environnement, ce retour au calme. Cette dernière mission était tombée à pic, car je sentais que l’organisme commençait à s’intéresser aux agissements des Mafias qui pouvaient influencer l’activité et la montée en puissance de certains groupes infiltrés en Amérique, et cette fin de contrat non reconduit était alors arrivée au bon moment, car j’aurais bien été ennuyé de m’attaquer à ma propre famille. Vladimir avait été une exception, car il nuisait à nos affaires, et qu’il faisait passer son profit avant la prospérité des Mikhaïlov.

Depuis mon retour, entre ma pension militaire, et l’argent que je possédais de ma famille, je n’étais pas à plaindre. J’avais acquis un loft superbe, au même étage que Kat, étage que nous ne partagions avec personne d’autre. J’avais une belle voiture, de belles fringues et tout ce dont je pouvais avoir besoin pour satisfaire tous mes désirs. Mais j’avais deux envies irrépressibles, deux besoins majeurs qu’il me fallait régulièrement assouvir. Le sexe, et le meurtre… Mais je savais pertinemment que j’étais fiché par mon ancien employeur, et qu’ils savaient parfaitement qui j’étais, et le fils de qui j’étais surtout. C’est pourquoi il me fallait être le plus discret possible dans les affaires de ma famille, et c’est en partie pour ça que je m’étais un peu détaché des principales activités, et que je m’étais plutôt orienté sur des tâches nocturnes, il m’arrivait souvent de prendre des contrats, je bossais sous le pseudonyme Enkey pour ces boulots-là, que je faisais plus pour assouvir une pulsion, que pour l’argent, mettant à profit mon entraînement, pour éliminer mes cibles dans l’efficacité et la précision les plus parfaites, et en en faisant le moins possible.

C'est à côté de cette occupation nocturne que je menais une vie civile plutôt plaisante, mais cette facette de moi n'était que de la poudre aux yeux, cachant clairement mes vraies activités et me permettant de me montrer en public, me faire connaître comme un flambeur, playboy dragueur, et riche profiteur de la vie. Je me protégeais surtout moi-même dans ce rôle, et aussi ma soeur je pense, mais tout autant ma famille, même inconsciemment, montrant clairement un désintérêt total de ma part pour les affaires familiales, ce qui faisait de moi une cible facile, mais pas forcément utile, personne ne se risquerait à déclencher une guerre des clans pour un branleur qui passait son temps à flamber son argent pour s'attirer de bonnes companies.

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