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Entretien d'embauche non conventionnel [PV]

Bella Costello
Bella Costello
rang bella
Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 19/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Etudiante en Magistrature Niveau Social : Aisé
Ven 1 Juil - 23:07

Un entretien d'embauche non conventionnel


Entretien d'embauche non conventionnel [PV] 253620Bannire5

« - Tu vas le suivre et faire en sorte de le conduire vers Pilsen. Je l’y attendrais et m’arrangerais pour que tout se passe bien là-bas. Inutile de remeuter tout le monde donc sois prudent et fais en sorte qu’il ne te remarque pas. »

J’étais consciente que c’était peine perdue pour Angelo, mais il fallait bien que quelqu’un m’aide à faire en sorte de m’assurer que les muscles et talents du nouvel arrivé en ville ne tomberaient pas entre les mains d’un clan qui ne saurait pas l’utiliser correctement. Papa avait accepté de me laisser faire pour peu qu’il parvenait à prouver sa valeur, d’où la présence d’Angelo, aussi discret qu’un éléphant dans un couloir … S’il le remarquait et parvenait à s’en défaire, alors il m’intéressait d’autant plus !

C’est donc après un énième coup de fil où j’avais eu un rapport des déplacements de mon candidat que j’avais opté pour un jean et un haut rouge avant de mettre mes bottes et mon blouson. Une dernière vérification à mon reflet en allant annoncer mon départ à Alessandro et je filais dans le garage pour sauter sur ma moto après avoir enfilé mon casque d’un geste rapide d’habituée.

Le chemin fut rapide et sans réel problème, j’avais ralenti dans les rues du quartier, impatiente de trouver ma proie et quelque peu déçue après avoir fait le tour de plusieurs pâtés de maison sans succès. Mes pensées vagabondaient déjà, et j’avais fini par garer ma moto près d’un bar très sympa où l’on servait d’excellents cocktails, m’adossant à ma Ducati dans une posture assez gracieuse et invitant à la discussion. Seul mon visage trahissait que j’attendais quelqu’un et que cette position n’était pas destinée au premier venu, un regard froid, distant et concentré, scrutant tous les coins d’où ils pouvaient surgir, un sourire presque absent, plus comme un rictus, et des traits fermés. Bref, pas de quoi donner envie à des inconnus de m’aborder alors que j’étais en chasse …

Je tournais la tête vers l’angle opposé quand je remarquais un homme qui tournait dans la rue avant de s’engouffrer sous le pas de porte dans un geste agressif, prêt à s’attaquer à la personne qui venait derrière lui. Affinant ma vision en plissant les yeux, je constatais d’un sourire qu’il s’agissait bien de l’homme que je cherchais, et c’est en m’approchant d’eux sur le trottoir opposé que je continuais d’observer la scène pour en voir le déroulement, bien décidée à profiter de chaque occasion de voir ce dont il était capable. Le fait qu’il se tienne déjà prêt à s’en prendre à Angelo m’indiquait que je ne m’étais pas trompé, encore plus maintenant que mon ami s’engageait à son tour dans la rue en cherchant sa victime des yeux ...

Salomon Doe
Salomon Doe
Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 28/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Mercenaire Niveau Social : Limité
Sam 2 Juil - 19:34

Un entretien d'embauche non conventionnel

06 h 00 - Le réveil était rude pour moi, après une nuit courte dû à une insomnie qui n'en finissait pas, mon réveil prenait le relais pour m'obliger à me lever ; je l'aurais bien jeté à travers la pièce par vengeance mais deux choses retinrent mon geste : premièrement au vu de mes moyens actuel m'offrir un nouveau téléphone serait difficile et deuxièmement je doutais suffisamment de l'épaisseur des murs pour craindre que ces derniers se fassent traversé sans le moindre effort.

Cependant, je ne protestais pas et me levait avec la rigueur de l'ancien militaire que j'étais, m'habillant en vitesse avant d'avaler une tasse de café et de démarrer mon rituel du matin, celui-ci était simple et n'était qu'un lègue de ma formation de soldat, quinze ans d'engagement vous marquais forcément et quand il ne s'agissait pas uniquement de troubles psychologiques grave dû à la guerre, vous pouviez repartir avec différentes obsessions parfois utiles à la vie civile. Ainsi pendant la première demi-heure qui suivi mon réveil, j'enchaînais quelques exercices dont le seul but était le maintien de ma forme physique, ceux-ci étaient assez limités par mon manque de matériels mais je devrais m'en contenter jusqu'à ce que je trouve enfin un emploi qui payait.

Je consacrais la demi-heure suivante à un footing dans mon nouveau quartier, c'était un moyen pratique de découvrir les environs de manière rapide tout en contribuant à mon endurance physique ; cette première séance fut d'ailleurs assez décevante sur le plan touristique du coin, où que mes yeux se portent il n'y avait guère de choses à voir, les bâtiments étaient dans un sale état et les quelques habitants que je croisais me jetaient des regards suspicieux mais bon j'aurais dû m'y attendre un peu, j'avais justement choisit cet endroit pour la bassesse des prix des loyers, il aurait donc été surprenant d'y croiser une voiture de luxe. Aussi après avoir tourné tout autour du pâté d'immeuble attenant au mien, je terminais ma séance par quelques étirements et ce n'est qu'à l'approche de celui-ci que je remarquais en face de celui-ci un homme installé derrière le volant de sa Mercedes ; je me faisais sans doute des idées mais j'avais déjà remarqué la voiture en sortant tout à l'heure et l'avait trouvé un peu trop propre pour un quartier où les gens ne se préoccupaient pas de l'aspect extérieur de leur véhicule pourvut que celui-ci remplisse sa fonction première. Ajouter à cela je remarquais à présent une petite pile de mégots de cigarettes qui s'accumulaient juste à côté de la fenêtre du conducteur et témoignait d'une attente ou d'une surveillance un peu trop longue. C'est donc en faisant mine de ne pas l'avoir remarqué que je retournais à mon appartement réfléchissant déjà à la manière de procéder pour savoir s'il en avait après moi.

Expédiant ma douche et un petit-déjeuner frugal je retournais dans la rue et pris la direction d'un arrêt de bus, la destination m'importait peu il me fallait juste un prétexte pour voir si j'étais ou non suivi, après avoir parcouru cinq cents mètres je trouvais mon bonheur et faisant mine de consulter les horaires afficher je jetais un regard dans la rue derrière moi pour y découvrir mon observateur à pied, prenant tout son temps pour me rejoindre. Celui-ci avait la mâchoire carrée et les épaules large, son regard était déterminé et vu comment il me dévisageait, ne devait pas souvent faire des filatures. Continuant à feindre l’ignorance je me tournais vers la route pour ne plus lui prêter attention, tout du moins lui faire croire que c’était le cas, le temps s’écoulait avec lenteur et mon homme semblait aussi impatient que moi d’en finir, il trépignait, changeant sans cesse de posture et s’il n’y avait pas eu quelques personnes avec nous je doutais fortement qu’il aurait attendu plus longtemps pour passer de la surveillance à l’action.

Finalement le bus arriva, nous délivrant de cette attente, nous montâmes dedans en prenant place où cela était possible et je remarquais qu’il recommençait à me jeter des regards en coin ; à ce stade je me demandais ce qu’il cherchait vraiment, un observateur se serait contenter de me suivre de loin en voiture et n’aurais pas risquer de se faire repérer en me suivant d’aussi près et quelqu’un qui aurait voulu s’en prendre à moi l’aurais fait depuis longtemps, il ne me restait donc que deux solutions possibles, soit je continuais à le traîner derrière moi toute la journée en espérant qu’il se décide à agir, soit j’attendais de voir s’il descendait quelque part et lui emboîtait le pas. Aussi stupide que cela paraisse j’optais pour la seconde possibilité espérant ne pas me tromper.

La ville se modifiait au fur et à mesure que nous progressions dans celle-ci, les immeuble et lotissement en construction laissant peu à peu place à des maisons populaires, des parcs et quelques immeubles éparpillés du West Side, se changement de quartier montrait un visage différent de la vie à Chicago et j’espérais que prochainement je pourrais en faire de même. Un bref regard à mon homme et je m’aperçut qu’il se dirigeait enfin vers les portes, j’attendis le dernier moment pour l’imiter et sortir à mon tour, une fois dans la rue je cherchais à savoir où nous avions atterrie et avisait un plan des lignes de transport pour obtenir ma réponse.

Pilsen…

Je me trouvais à plus d’une heure de chez moi et à ce qu’il semblait j’étais dans un quartier résidentiel plutôt calme, dans la rue où nous nous trouvions il y avait quelques magasins, sans doute un ou deux bars et j’apercevais même un restaurant à quelques mètres de distance. L’inconnu pianotait sur son téléphone attendant sans doute que je me décide à bouger cependant je commençais à perdre de patience et ce petit jeu allait bientôt prendre fin ; l’endroit étant trop respectable pour qu’une bagarre passe inaperçu et que la police ne soit pas invitée à la fête, je pris la direction d’un petit immeuble formant l’angle d’une rue et dont l’entrée m’offrirait le couvert nécessaire à questionner le gaillard qui m’attendait. Sans presser le pas je m’engageais dans la rue en m’assurant qu’il me suivait toujours, en une minute à peine je rejoignis ma destination tout en me préparant mentalement à l’affrontement.

Moins de trois minutes plus tard, l’homme me dépassa et c’est sans crier gare que je lui tombais dessus, il ne fit qu’un pas avant que je ne l’attrape par un bras pour le tirer vers moi tout en lui assenant un coup de poing à la tempe pour le sonner et le projeter sans ménagement contre la paroi intérieur. Il s’y rattrapa tant bien que mal, se tenant la tête d’une main pour tenter de recouvrer ses esprits mais il était hors de question que je lui laisse l’opportunité de riposter, j’enchainais aussitôt et tentait de le saisir à la gorge mais celui-ci esquiva de justesse en parant d’un bras et riposta dans la fouler me balançant un coup de poing digne d’une massue dans les côtes, n’ayant pas anticiper sa réaction suffisamment vite, j’étouffais un grognement de douleur tout en lui rendant aussitôt la monnaie de sa pièce suivit de près par un uppercut au menton qui le fit reculer et brisa par la même occasion le semblant de résistance qu’il opposait. Emporter par mon élan et afin d’en finir au plus vite je me déportais légèrement sur le côté pour lui assener un coup du tranchant de la main dans la trachée lui coupant la respiration puis le saisissant par l’arrière du crâne je le projetait violemment contre le mur pour le mettre KO, c’était loin du résultat que j’avais espéré mais j’aurais dû prévoir qu’un mec avec un gabarit pareil ne se laisserai pas cogner sans protester.

Mon adversaire s’écroula mollement au sol après avoir poussé un bref cri de douleur, un regard dans la rue m’appris que notre échange n’avait alerter personne à l’exception d’une jeune femme qui s’approchait de nous. Sa tenue de cuir et son air satisfait m’intriguèrent mais au vue de son attitude déterminer je commençais à me dire que j’avais face à moi quelqu’un d’autre pour répondre à mes questions.

© Adrenalean pour Epicode


Bella Costello
Bella Costello
rang bella
Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 19/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Etudiante en Magistrature Niveau Social : Aisé
Dim 3 Juil - 10:54

Un entretien d'embauche non conventionnel



Je devais bien reconnaître que j’avais une pointe de peine à l’adresse de ce pauvre Angelo. Il n’avait pas franchement l’habitude de ce genre d’exercice et visiblement il s’y était très mal pris. Mais seul le résultat comptait, non ? Ils étaient donc tous les deux là et j’allais pouvoir vérifier si le dossier que j’avais vu sur ce Salomon était un pâle reflet de son passé ou si ces quinze années passées chez les Navy avait implanté un mental d’acier chez notre homme.

Je m’approchais donc sans même chercher à défendre mon malheureux ami, ne m’interposant pas, même lorsque les gestes de son adversaire laissaient clairement entrevoir la suite du numéro qu’ils donnaient. Je vis donc mon candidat s’exercer avec une grande adresse, je dus même retenir une pensée sarcastique sur le fait que cela lui faisait visiblement beaucoup de bien de pouvoir se défouler ! Angelo tâcha de rendre la pareille, mais il était clairement surpassé, et comme, de manière générale, c’était son allure seule ou son arme qui faisait le boulot, il se retrouvait dans une position délicate face à un homme habitué à se battre réellement. Oh, il aurait pu gagner, mais pour cela, il aurait fallu qu’il tue notre proie, à la loyale rien ne pouvait lui permettre de sortir victorieux de cet affrontement. C’était bien dommage mais ce n’était que la stricte vérité.

J’observais donc sagement le combat, appréciant la netteté de ses coups portés, le temps raccourci qu’il prenait pour réfléchir au mouvement suivant, comme si tout cela était instinctif. Il ne me manquait plus que le simple fait de voir comment il se débrouillait avec une arme, même si dans le pire des cas, ce que je voyais lui offrait déjà une place parmi nous. Il cherchait un emploi, j’allais lui offrir une seconde vie …

Je n’étais plus qu’à quelques pas lorsque le coup final mit au tapis mon homme de main, et j’esquissais un sourire satisfait alors que je continuais d’approcher tranquillement. Lui ne se laissa bien sûr pas intimidé par mon allure, il comprit même très rapidement que j’avais un lien avec son exutoire du jour, ce qui accentua mon sourire intérieur. J’appréciais cet homme et l’esprit dont il faisait preuve … Il allait faire une bonne recrue dans nos rangs. Et puis soulignons le fait que je n’aurais guère apprécié qu’il se batte du côté des ennemis, un tel talent se devait d’être correctement utilisé !

Je m’arrêtais donc à une distance raisonnable, les mains dans les poches de mon blouson, laissant planer le doute sur ce qu’il pouvait y avoir à l’intérieur, mais ne m’aventurant pas assez près pour qu’il puisse m’attaquer sans me laisser le temps de riposter. Cette réaction m’aurait déçue d’ailleurs, autant le reconnaître, mais parfois, les hommes laissent leur orgueil prendre le pas sur la raison, même si ce trait de caractère ne semblait pas coutumier pour notre individu. Non, il semblait bien plus réfléchi et calculateur que ça !

Je lui adressais un regard appréciateur, m’arrêtant sur les détails de ce que ses vêtements montraient comme train de vie. Un fait bien triste pour un homme aux qualités si évidentes ! Sa tenue laissait pour autant peu de place à l’imagination quant à sa forme physique, au cas où j’aurais pu avoir un doute à la suite du spectacle auquel je venais d’assister, et mon sourire forma une ligne mince où je dissimulais mes pensées aussi sereinement que j’avais pu le pratiquer. Non, il ne s’en prendrait pas à moi, même si je comprenais que la raison de cela n’était pas le simple fait que je sois une femme. Non, à ses yeux je devinais qu’il savait que la présence d’Angelo était motivée par la mienne.

« -Enchantée Monsieur Doe, je suis Giulia Costello. Venez prendre un verre avec moi, je vous l’offre. Après tout, j’imagine qu’il ne vous a pas laissé le temps de beaucoup vous hydrater. »

D’un coup d’œil rieur, je désignais Angelo de la tête avant de lui adresser un regard amusé où une lueur d’appréciation régnait en maîtresse. Le tout, avant de lui tourner le dos sans autre cérémonie d’introduction. A lui de décider s’il voulait savoir ce que cette entrée en matière cachait, ou s’il n’éprouvait pas la moindre curiosité. Encore une fois, un tel comportement m’aurait déçu, mais je voulais lui laisser le choix de son avenir, après tout, il méritait tout sauf de se voir imposer quoi que ce soit !

Un simple coup d’œil comme une invitation à me suivre et je me dirigeais à une allure plus naturelle que la précédente vers le pub où j’avais laissé mon engin. Un bar très sympa où je raffolais des tapas proposés au moins autant que des cocktails ! Peu de témoins ici à cette heure, ce quartier naissait réellement à la tombée de la nuit, au moins, nous serions au calme. Je m’arrêtais donc à la porte, me retournais seulement alors, et sortais mes mains de mes poches dans une mimique adorable, preuve que je n’étais aussi mal intentionné qu’on aurait pu le croire !

« - Je ne vais pas vous mangez, ils font des plats bien meilleurs que de la viande humaine crue vous savez. Et puis, le cannibalisme ce n’est pas trop mon truc. »

Une petite touche d’humour ne pouvait pas faire de mal n’est-ce pas !

Salomon Doe
Salomon Doe
Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 28/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Mercenaire Niveau Social : Limité
Dim 3 Juil - 16:17

Un entretien d'embauche non conventionnel

J’étais donc déjà repérer et cibler par l’une des mafias locales, les nouvelles devaient aller bon train pour que le lendemain de mon arrivé je me retrouve déjà nez à nez avec ce qui me semblait être l’un de leur recruteur. Je ne voyais d’ailleurs pas qui d’autre cette jeune femme pouvait être n’étant pas un familier de ce milieu, malgré je pouvais imaginer à sa posture fière et droite qu’elle devait jouir d’une assez bonne position au sein de sa famille, de plus elle avait mis l’un de ses hommes dans une situation délicate, qui d’autres aurait pu avoir ce pouvoir ? Cela dit je ne pouvais m’empêcher de me demander à quel point elle était élevée dans sa hiérarchie, quelqu’un avec beaucoup d’influence m’aurait sans doute envoyé plus d’homme ou alors elle m’avait sous-estimé ce qui n’était pas pour me déplaire… pour le moment.

La jaugeant du regard je ne me risquais pas à approcher d’elle, après tout elle avait surement d’autres hommes postés aux alentours qui ne devaient attendre qu’un seul geste de sa part pour en finir avec moi et son air décontracté ne m’incitait pas à croire le contraire. Je marquais donc une pause, réarrangeant la simple chemise à carreaux bleu que je portais ouverte par-dessus un T-shirt blanc histoire de faire un peu plus présentable devant elle, nul doute qu’en comparaison je devais passer pour un paysan habillé de la sorte, mon jean troué aux genoux par-dessus des rangers ayant plus que servit ne payait pas de mine face à la tenue de cuir qu’elle portait mais en ce qui me concernait plus on me sous-estimait moins j’avais de chance de perdre ; aussi je la laissait décortiquer mon apparence sans la quitter du regard, croisant les bras sur mon torse en attendant qu’elle se décide à parler.

Elle prit son temps, affichant un sourire satisfait elle m’adressa enfin la parole, sa voix était chaude et sa manière de s’exprimer imposait sans aucun doute le respect, le ton qu’elle employait ne souffrait aucune désobéissance, si elle avait laissé qu’il s’agissait là d’une simple invitation pour laquelle un refus était possible, je ne doutais pas que ma vie prendrais un raccourcie douloureux si je déclinais son offre ; la preuve en était le peu de cas qu’elle faisait de son homme de main qui gisait inconscient sur le sol. Elle n’attendit pas ma réponse et se retourna immédiatement en se dirigeant vers un bar situé un peu en contre bas de l’autre côté de la rue, la situation avait beau être critique en ce qui me concernait, je ne me retins pas de lorgner sur les courbes de la mystérieuse inconnue, lorgnant sur le fessier qui s’éloignais d’une démarche féline.

Je n’eus pas vraiment besoin de réfléchir davantage à sa proposition, premièrement je n’avais rien à perdre à la suivre, tout du moins dans l’immédiat, deuxièmement j’étais venue à Chicago dans le but de trouver un boulot il aurait donc été stupide de ma part de ne pas en apprendre davantage avant de refuser, enfin pour finir elle marquait un point je commençais à avoir une de ses soifs ! Je lui emboitait donc le pas à distance raisonnable, inutile de me mettre à courir après elle et de passer pour un chien errant qui venait de se trouver un maître, certes j’étais dans le besoin mais je me considérais plus comme un loup solitaire qui avait parfois besoin d’une proie facile ; elle s’arrêta près de la porte de l’établissement, prenant une pose ridicule pour tenter de m’amadouer en y ajoutant un trait d’humour, en d’autres circonstance j’aurais sans doute marché et cela devait généralement faire son effet aux idiots qu’on trouvait dans les bars et aux fils à papa qui ne connaissait pas sa vraie nature, mais elle était là pour me recruter et ses allures faussement candide ne me ferais pas abaisser ma garde pour autant. Prenant la parole à mon tour je lui répondis sur un ton caustique.

« J’espère bien pour vous Mademoiselle car il y a peu de chance que je me retrouve au menu du jour sans vous laissez un arrière-goût de défaite… »


Je la fixais du regard un sourire carnassier en coin, un Seals ne mourrait jamais seul au combat… Il emportait toujours des souvenirs de ses ennemis avec lui.

© Adrenalean pour Epicode


Bella Costello
Bella Costello
rang bella
Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 19/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Etudiante en Magistrature Niveau Social : Aisé
Dim 3 Juil - 17:41

Un entretien d'embauche non conventionnel



Je lui fis donc signe de me précéder dans l’établissement, faisant cas de sa remarque quant à déclarer ma défaite aussi rapidement, je m’en occuperais une fois qu’il aurait un verre devant lui. A la place, je sortis mon téléphone de ma poche en envoyant un message à l’un de nos hommes pour lui indiquer l’adresse où trouver Angelo, ajoutant un simple « URG » pour signifier qu’il n’avait pas à attendre pour venir le ramasser. Après tout, n’importe qui pouvait appeler les secours, même si peu de gens se promenaient ici en pleine journée.

J’étais consciente que mon invité se méfiait de moi, et c’était tant mieux, au moins, nous étions sur un même pied de compréhension. De là à dire ce qu’il avait deviné, je n’aurais pas mis ma main à couper ! Je finis donc par le suivre dans la minute qui suivit, passant à nouveau devant lui pour aller m’installer face à la porte dans le fond de la salle. Lui montrant le siège en face de moi, je ne cherchais pas plus mes mots que d’ordinaire dans ce genre de situation, et le propriétaire de l’établissement arriva en trottinant devant notre table pour prendre notre commande.

« - Une Margarita pour moi, et pour vous ? »

Il s’inclina à l’écoute de la réponse de mon interlocuteur du jour et s’éloigna. Même si peu d’oreilles indiscrètes se trouvaient dans le bar, il ne fallait pas pour autant commettre d’impair au sujet du but de cette entrevue. Je n’avais pour l’instant jamais laissé de place aux doutes, et encore moins aux commérages, mais il y avait une première à tout, n’est-ce pas ?! Autant de raisons pour me montrer prudente. Je savais de source sûre qu’aucune des autres familles ne l’avait encore approché, je n’avais donc pas à craindre quoi que ce soit de ce côté-là au moins !

« - J’ai appris votre récente arrivée à Chicago, et je me suis laissé dire que vous cherchiez un petit boulot pour arrondir vos fins de mois. Je crois avoir plutôt bien saisi vos talents, une démonstration relativement bien orchestrée grâce à notre ami commun. J’aurais bien fait les présentations, mais comme il s’agissait là d’un cas dont il n’a pas l’habitude, il s’est révélé relativement médiocre. C’est en forgeant qu’on devient forgeron n’est-ce pas ?! »

Car oui, je ne tenais pas rigueur de son échec à mon homme de main, je l’avais même choisit pour sa capacité à avoir du mal à s’adapter aux situations. Une bonne claque le remettrait en place, et puis cela déclencherait une forme de rivalité avec Monsieur Doe, une rivalité qui ne pourrait que lui faire du bien vu les qualités évidente de mon invité du jour. J’étais clairement plus magnanime que mon père sur ce plan-là !

Je le regardais donc dans les yeux tandis qu’on nous apportait nos consommations, et j’adressais un sourire de remerciement au vieil homme avant qu’il ne s’éloigne, retournant à Salomon alors que je repensais à se remarque à notre approche du lieu.

« - J’ai lu votre dossier avec attention, 15 ans à servir, c’est tout à fait honorable, et vous ne souhaitez pas retourner à la ville civile à en croire le type de poste que vous recherchez. A moins que vous n’estimiez que travailler comme rayonniste dans un supermarché suffise à extérioriser vos « talents ». Je bus une gorgée de mon cocktail en souriant, lui laissant le loisir de me répondre s’il le désirait, avant de poursuivre en retrouvant une expression neutre. A vous de me dire ce que vous entrevoyez pour votre avenir, moi je peux vous proposer différents moyens de vous exprimer vous et votre potentiel. La défaite dont vous avez parlé ne dépend donc que de vous … »

Je lui accordais toute mon attention, surveillant du coin de l’œil chaque mouvement dans le pub, que ce soit ce couple assis derrière la fenêtre à se faire des mamours ou ce quinquagénaire assis au bar en train de siroter un ballon de rouge. Cela couplé à la porte que je redoutais de voir s’ouvrir et me rajouter un nouvel élément à prendre en compte, j’étais tranquillement occupée à réfléchir à ses mensurations exactes afin de lui faire tailler un complet noir pour le récompenser de son choix de se joindre à nous. Bien sûr il pouvait refuser, il valait même mieux qu’il le fasse pour le moment que lorsqu’il serait trop engagé parmi les nôtres, mais j’avais peu de doutes quant à ses motivations, et puisqu’il s’agissait d’argent, nous étions les mieux placés pour lui offrir le poste de ses rêves après tout …

Salomon Doe
Salomon Doe
Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 28/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Mercenaire Niveau Social : Limité
Lun 4 Juil - 0:01

Un entretien d'embauche non conventionnel

J’entrais donc en premier dans le bar, repérant les lieux d’un œil exercer en localisant les différentes issues de secours dans le cas où une sortie urgente s’imposerait ; l’endroit sentait l’alcool ce qui n’avait rien d’étonnant pour un débit de boisson mais il semblait propre ce qui était devenue rare de nos jours. La pièce principale était assez petite mais disposait néanmoins de suffisamment de place pour y dresser une dizaine de tables, le comptoir occupait comme l’on pouvait s’y attendre une place centrale et un petit homme s’y affairait derrière, essuyant verres et brocs, distribuant aux clients leurs commande ou bien les encaissant si besoin était.

Me passant devant, la jeune femme se dirigea vers une table au fond de la salle en s’installant stratégiquement face à l’entrée me forçant ainsi, plus qu’elle ne m’y invitait, m’asseoir dos à la porte, cela ne me réjouissait guère mais je ne bronchais pas jouant le jeu pour le moment. Tirant mon siège je m’installais donc face à elle, gratifiant le barman qui nous approchait d’un regard suspicieux, ce dernier ne semblait pourtant ne pas avoir grand-chose à se reprocher mais je doutais que ce lieu ait été choisi au hasard et le catégorisait donc comme tous les clients ici présents comme danger potentiel. Je rangeais dans un coin de mon esprit les questions qui se bousculaient dans ma tête et annonçait ma commande d’un air détendu.

« Pour moi ce sera un grand verre d’eau s’il vous plaît, merci. »

Déjà quand règle général je ne buvais pas… Alors aux vues de la situation actuelle un verre d’eau me suffirait amplement, si je devais être drogué je préférais au moins avoir minimiser le risque en leur compliquant la tâche, j’étais peut-être parano mais les mecs optimistes faisaient rarement de vieux os dans notre métier. De son côté elle commanda un cocktail alcoolisé, restant dans ce qui semblait être un classique féminin et une fois notre hôte reparti, elle entama le but de cet entretien d’embauche, car vraisemblablement c’était de cela qu’il s’agissait, en allant droit au but en annonçant les faits tel qu’elle les connaissait. Si la filature avait été bâclé par l’incompétence de son homme de main, de son côté je pouvais voir qu’elle maîtrisait son sujet et s’appliquait même à me le démontrer en affichant un sourire aussi radieux que sournois.

Elle marqua un bref temps d’arrêt, apercevant sans doute le barman qui approchait avec nos consommations, ce dernier nous servit et reparti immédiatement, sentant sans doute qu’il n’était pas bon d’écouter la discussion qui se menait à notre table. Dès qu’il fut à distance raisonnable elle reprit sur le même ton tranchant et déterminer qu’elle avait employée jusqu’à présent, cherchant même à me pousser à donner une réponse en sondant mon envie d’action ; la scrutant du regard je saisis mon verre et le portait devant mes lèvres puis j’inspectais son contenue d’un rapide coups d’œil pour en observer la limpidité, cherchant également un éventuel dépôt au fond du contenant dans le cas où une poudre y ai été verser et mal mélanger. Rien ne m’alerta mais avant de me laisser tenter j’effectuais un dernier contrôle en inspirant légèrement l’odeur du contenue et ravis de ne rien y trouver d’anormal, j’avalais une première gorgé avant de reposé mon verre devant moi, souriant au passage à mon interlocutrice qui reprenait enfin la parole. Je la laissais terminer, observant ses yeux avec attention, si elle attendait du monde, un signe quelconque, ceux-ci la trahirait immanquablement, il était très difficile voire impossible de refreiner des réflexes oculaires sauf pour quelques rares personnes d’exception ; cependant rien ne se passa, elle m’avait finalement dit tout ce qu’elle souhaitait me dire et attendait de moi que je lui fournisse une réponse immédiate semblait-il.

Réfléchissant à ce que je venais d’entendre je lui offris un nouveau sourire, j’étais à la fois flatté par sa proposition mais aussi vexé du peu d’efforts déployer pour me tester et je ne comptais pas me vendre pour une miche de pain. La toisant du regard en me redressant correctement, je pris à mon tour la parole.

« Merci à vous de vous intéresser d’aussi près à ma carrière et à mon bien être, il est de plus en plus rare de nos jours de trouver des employeurs soucieux de leurs employé… Cela dit j’aurais volontiers préféré un accueil plus chaleureux que celui fait par votre… toutou… »

Sans la quitté du regard je bû une nouvelle gorgé, la remerciant au passage d’un geste pour le verre tout en reposant celui-ci. Elle jetait de temps à autres quelques regards aux alentours comme si elle n’était pas à l’aise ou que quelque chose la tracassait, cela m’étonna mais démontrais aussi qu’au final elle n’avait pas choisi un territoire connu pour parler affaire…

« Maintenant parlons un peu de votre proposition… Je ne suis pas à la recherche d’un travail d’homme de main, pour être clair oublier le costard cravate, si je bosse c’est selon mes conditions et avec ma tenue de travail. Vous payez, j’exécute le boulot, c’est aussi simple que cela et je ne reviendrais pas là-dessus, si cela ne vous convient pas je suis sûr que la concurrence se fera un plaisir de suivre les conditions que vous aurez refusez… »

J’avais visiblement fait mouche, elle ne s’attendait probablement pas à ce que je lui oppose un refus mais encore mois à ce que je lui édicte mes conditions, si j’ajoutais à cela le fait qu’elle n’avait pas accueilli notre rencontre à domicile, il y avait fort à parier qu’elle cèderait. J’attendais donc patiemment sa réaction en jouant avec mon verre.

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Bella Costello
Bella Costello
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Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 19/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Etudiante en Magistrature Niveau Social : Aisé
Dim 10 Juil - 16:11

Un entretien d'embauche non conventionnel



Vexée n’aurait pas été le bon mot pour décrire mon état d’esprit alors que je l’écoutais, non, j’aurais plutôt dit déçue, oui déçue du peu de cas dont il semblait faire étalage, se plaignant d’Angelo. D’ailleurs, je crois que c’est ce terme employé pour qualifier le malheureux que j’avais envoyé en première ligne qui me déplu le plus. Même ceux que je n’estimais pas grandement méritais plus de considération que cela … Après tout … De fait, c’est ma décision même qu’il remettait en question … Un fait relativement désagréable donc !

Je le laissais finir pourtant, allant jusqu’à sourire devant son audace … Comme s’il fallait que je m’inquiète de tous les indépendants pouvant être utilisés par nos concurrents ! Je terminais mon verre dans une expression détachée, repensant avec regrets aux qualités d’un homme dans un beau costume trois pièces ! Il acheva donc sur une note fière et orgueilleuse … De quoi me donner à réfléchir sur le type d’individu en face de moi !

« - Eh bien, vos talents devraient pouvoir trouver preneur j’en suis certaine. Nous avons occasionnellement besoin d’homme de votre genre, tout comme « nos concurrents », cela n’a rien de personnel, c’est le business qui veut ça. Je pensais à quelque chose de plus régulier vu votre CV, mais vous ne vous intégreriez pas parmi nous … En effet, mes toutous valent bien plus à mes yeux qu’un mercenaire de plus dans l’autre camp. »

Ce n’était pas par fierté mal placée, non il s’agissait juste de lui faire comprendre que je n’étais pas le genre de femme à céder à qui ou quoi que ce soit. Je savais déjà qu’un jour je pourrais avoir besoin d’un homme comme lui pour exécuter un contrat, et s’il fallait que je fasse attention aux faits et gestes de tous ceux que j’engageais … Je n’aurais jamais pu être dans ma situation actuelle !

Je repensais vaguement à ma décision de l’amener ici pour éviter qu’il ne se sente en territoire ennemi, une précaution dont je n’aurais pas eu à m’embarrasser si j’avais présagé de la tournure de cet entretien ! Je lui tendis donc ma carte dans un sourire avenant, effaçant d’un geste tout ce qui venait de se passer.

« - Vous pourriez avoir besoin de cela. Moi j’ai déjà tout ce qu’il me faut pour vous contacter. Je vais réfléchir à vos exigences, et j’aurais probablement un ou deux petits boulots à vous proposer dans les jours à venir. »

Je laissais disparaitre mon sourire alors que je me levais et déposais un billet sur la table à l’attention du propriétaire du bar. Il ne me restait plus grand-chose à faire avec Salomon, je savais déjà ce que j’allais lui proposer, un des flics que nous tenions venait de faire une grosse bêtise ayant fâché Papa … Il fallait quelque chose pour le remettre dans le droit chemin ! Rien de bien compliqué pour démarrer, et vu le droit qu’il prenait pour me citer ses récriminations, je me doutais bien que ce type de contrat ne l’intéressait pas forcément, mais je voulais savoir exactement ce qu’il été disposé à accepter, et comment ses talents pouvaient se mettre en place … En gros, jusqu’où il était prêt à s’allonger pour du travail. Ce n’est qu’alors que j’envisagerais de lui confier des rôles plus à sa mesure, car oui, je voyais déjà très bien la teneur des qualités de cet ancien Seal, comme si ce simple fait n’avait pas été déjà très clair quant à ses capacités !

Je pris la peine de lui accorder un dernier regard, un sourire même, avant de m’engager vers la porte.

« - Je vous dis à bientôt Monsieur Doe. »

Salomon Doe
Salomon Doe
Messages : 35 Je suis arrivé(e) le : 28/06/2016 Actuellement je suis : Célibataire Je travaille comme : Mercenaire Niveau Social : Limité
Mar 12 Juil - 16:51

Un entretien d'embauche non conventionnel

Décidément il s’agissait là d’une femme de caractère et cela me plaisait, malgré ma témérité et mon manque de respect pour ce qu’elle représentait elle ne perdit pas son sourire et resta tout à fait calme me répondant sur le même ton assuré qu’elle avait employé jusqu’alors. Même si ce genre de mission devait être une première, elle savait négocier sans se laisser influencer par la partie adverse ; je devrais en apprendre plus sur cette « famille » si je décidais de travailler pour eux, histoire de savoir à qui j’avais affaire et éviter de douloureuses surprises.

A priori elle c’était imaginer que mon parcourt de militaire n’était dû qu’à un besoin de stabilité et de soumissions de ma part, grand bien lui fasse et pas question de la détromper pour le moment, plus elle croyait en savoir sur moi et plus elle me sous-estimerait sur le plan psychologique. La laissant finir sa phrase j’en profitais pour finir le fond de mon verre avant de reprendre entre deux de ses phrases.

Mon CV ne veut dire que ce qu’on lui laisse entendre Miss… Mais je suis ravie d’apprendre que vos hommes ont une telle importance à vos yeux, heureusement pour ce pauvre bougre d’ailleurs…

Mon intervention sembla passer inaperçu et elle ne releva pas, fouillant dans ses poches pour finalement me tendre sa carte de visite avec un sourire aussi angélique que forcé, je l’avais clairement offensé et il n’était pas question pour elle d’en rester là. Restait à savoir de quelle manière elle me ferait payer mon manque de courtoisie ; elle évoqua d’éventuelle job à venir sans véritablement préciser, était-ce là une carotte pour voir comment je réagirais ?

Je me contentais donc d’hocher la tête en saisissant la carte avec un sourire tout aussi factice, la remerciant par avance des contrats mentionner.

Merci à vous pour avoir pris de votre temps, pour la carte sait-on jamais effectivement… j’y jetais un regard intrigué en la retournant entre mes doigts… Et j’ai même droit à votre numéro personnel ! Je vais précieusement la conserver alors…

Je lui lançais un clin d’œil amusé tandis que de son côté elle quittait sa chaise, laissant un billet pour régler sa consommation, son sourire s’effaça l’espace d’un instant, dévoilant une expression dure et sévère avant de disparaître pour laisser place à un nouveau sourire éclairant son visage alors qu’elle me saluait.

A bientôt Mlle Costello…

Lui rendant son sourire, je l’observais ensuite s’éloigner de la table, de la même démarche assuré et féminine que notre arrivé, rejoignant son bolide garer devant le bâtiment. J’avais de quoi réfléchir pour les heures à venir et la journée ne faisait que commencer, j’avais besoin d’informations fraîche sur tout ce qui touchait de près ou de loin aux mafias de cette ville et de manière générale sur tout ce qui me permettrait de survivre plus d’une semaine dans ses rues. J’attendis que le patron vienne récupérer le règlement laisser par la jeune femme, réfléchissant aux questions que je pourrai lui poser tout en espérant qu’il n’aurait pas peur d’y répondre sans crainte de représailles.

Celui-ci mit moins de cinq minutes à venir débarrasser nos verres et empocher son argent et je l’interceptais sans attendre, l’attrapant d’une poigne de fer par le bras pour l’obliger à rester sur place.

Dites-moi mon ami, auriez-vous quelques minutes de votre précieux temps à m’accorder avant de retourner à vos tâches ?

Je le sondais d’un regard noir, l’obligeant à baisser les yeux pour me répondre.

Bien bien… Dites-moi, que savez-vous sur cette Giulia Costello ?

Il lança des regards apeurer tout autour de lui, soucieux de ne pas finir la journée à la morgue, puis il me répondit par phrases courte qu’il ne savait rien et que personne ici ne dirait quoi que ce soit, il termina en m’invitant à sortir de chez lui puisque je n’avais rien consommé et fit une tentative désespérer pour se dégager de mon emprise. Sa réponse ne me satisfaisait évidemment pas mais à moins de le malmener je savais que je n’obtiendrais rien de lui, la peur était la motivation la plus sûr pour obliger quelqu’un à garder sa langue dans sa poche, après une lame bien effilé bien sûr… Je pris le temps de cette réflexion puis sachant pertinemment que cela ne me mènerait nulle part, j’abandonnais, quittant mon hôte et son commerce d’un pas lent.

J’avais le chemin du retour pour réfléchir à l’endroit où je pourrais trouver des informations et rendre cette journée utile.

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