Conseils en tout genre [PV Fractis]

J’étais venue pour plusieurs raison dans ce bar très branché dans le quartier de Downtown. Premièrement, j’étais venue pour un conseil, je connaissais aussi sa réputation au niveau des chiens, savoir qu’elle en avait plus de vingt-cinq n’étais pas un secret dans tout Chicago. Je voulais faire un cadeau à un ami précieux pour moi et nous étions tous deux amoureux des chiens, ainsi en avoir un dans le bar ne me déranger pas au contraire. Cela rajoutera un moyen défensif et cela ferait plaisir à Kyoya, mais je voulais savoir si elle connaissait un bon dresseur ainsi que le type de chiens qui pourrait être le mieux adapté.

Deuxièmement, j’avais très bien eu vent du clan Maestris et de leurs morts, j’étais donc venue pour voir leur fille et présenté mes condoléance, certes bien plus tard mais parfois je savais qu’il fallait laisser du temps avant de se faire sauter dessus pour ce genre de chose. J’avais apporté un bouquet de fleur même si je savais que ça ne changerait pas à la perte de sa famille. Elle avait peut-être perdu ses parents mais tués par son frère pour entrer à la triade, je ne pouvais imaginer à quel point cela pouvait être dur pour elle. J’avais perdu ma famille, mon époux ainsi que nos clans respectif alors que j’avais eu son âge, mais j’espérais pour elle qu’elle fut forte pour mieux remonté la pente.

Ce qui m’amène au troisièmement : savoir quel était ses intentions vis-à-vis du rêve de ses parents et l’informer des lois qui régissait notre monde, enfin notre monde, leur monde, je n’appartenais plus à ce monde depuis longtemps. Mais je connaissais les règles, les enjeux et surtout j’étais un peu l’abrite dans ce monde ou violence, et mort étaient les deux mots les plus utilisés. Je m’avançais dans les rues de ma ville, je la connaissais pas cœur je n’avais pas voulu que Kyoya me suive lui confiant plutôt mon établissement pour la journée. L’air chaud de ce début d’été me faisait sourire, et le bruit de mes talons sur le pavé était couvert par ceux des discutions dans la rue.

C’était vraiment une sensation agréable de pouvoir marcher et profiter un peu de cette accalmie et je sentais aussi naître une pointe de fierté et d’orgueil que tout cela pouvait être aussi grâce à moi. Arrivé devant le bar Maestris je rentrais d’un pas rapide et alla directement au comptoir, posant mon sac sur les genoux, mon menton dans la paume de ma main j’observais la pièce avec un sourire avenant avant de commander un thé à la menthe et je demandais plus discrètement si la gérante était là pour lui parlait.

Je voyais la jeune fille que j’attendais gentiment dans le bar descendre et m’invitais à la suivre. Je sautais du tabouret pour pouvoir la suivre, elle semblait me menait à une pièce plus tranquille et je devais avouer que cela n’était pas pour me déplaire. Je n’avais pas envie d’étaler non plus notre discussion devant des personnes qui n’étaient pas mêlés à tout ça. Nous avancions dans la pièce alors que je remettais une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je n’éprouvais aucune pitié, aucune sympathie devant cette jeune fille, peut-être de la peine car elle avait tout comme moi perdu sa famille, mais j’avais aussi appris que la pitié et le trop plein de gentillesse ne menait nulle part pour se reconstruire.

Je pris place pour pouvoir discuter plus tranquillement avec elle, son regard se porta sur cette jeune fille à l’allure frêle. Ou peut-être que je l’imaginais, après tous les apparences sont trompeuses surtout dans cette ville gangréné par la pègre depuis des décennies. Je ne reniais pas pour autant l’histoire de ma famille, nous avons-nous aussi prospéré grâce à des passages les plus noirs de l’histoire. J’avais la chance néanmoins d’avoir pu passer neutre sans pour autant que cela entache notre réputation, au contraire la réaffirmant. Croisant une jambe par-dessus l’autre, mes mains sur mon genoux mon dos bien droit je commençais alors mon récit.

-Bonjour Mademoiselle Maestris, laissez-moi me présenter. Je suis Syara O’Ceallaigh. Je viens ici pour plusieurs choses que je pense voir en plusieurs fois avec vous. Je vais si vous le permettait, commençais par le plus léger.

Je montrais d’un signe de tête la chienne qui l’accompagnait partout.

-Je serais très intéresser par l’adoption d’un chien, ou même un chiot, et votre réputation avec votre refuge personnelle de 25 chiens n’est plus à faire je dois bien l’avouer. Ce chien serait à la fois en présence de gens mais aussi défensif, et je pensais que vous pourriez me conseiller. De plus il serait pour un ami proche, que je considère comme mon frère, et qui est maitre chien.